Annabel Ringrave

http://www.youtube.com/embed/qYvb_slMwdk

Henri Kaufman a souhaité m'interviewer dans le cadre des videos du succès.

RV pris fin avril 2012 sur la terrasse du Printemps Haussmann. Temps mitigé, vue imprenable, moment particulièrement insolite.

Ci-dessous: le texte de la vidéo. Néanmoins on retrouve chaque tendance individuellement dans mon site.

Une tendance, c'est un reflet de l’air du temps.

On distingue d'un côté les Tendances de Fond qui sont des grandes tendances sociétales généralement pérennes. Elles ont une durée de vie d’au moins dix ans. Elles reflètent notre façon de vivre.

Et d’autre part, des micro tendances qui sont davantage des phénomènes de mode et qui s’expriment dans la Mode, le Design, la bijouterie, la maroquinerie, les couleurs.

Pour en savoir plus, les Vidéos du Succès de PPC & HK sont aller poser leurs traditionnelles 7 questions à Annabel, dont le site Protendances est spécialisé dans ce domaine (ça tombe bien !)

Tendance 1 = Head to Hand. Avec l’apparitition des Smartphones notre façon de communiquer s’est modifiée en l’espace de 2-3 ans. Un glissement de communication de la tête à la main s’est opéré. Aujourd’hui notre téléphone portable est plus souvent dans notre main que scotché à notre oreille. En effet, il semblerait que nous émettions davantage de SMS que de coups de téléphones. Observez bien dans la rue vous allez croiser quantités de gens tête baissée smartphone à la main peut-être en train d’envoyer un SMS...

Tendance 2 = Butterfly ou Tendance Papillon

Les papillons sont omniprésents, ils papillonnent partout volent un peu partout. Dans les vitrines des magasins, dans les prospectus, en stickers pour les décorations murales, imprimés sur les vêtements de Capture d’écran 2012-05-23 à 10.57.26 les stars, en couverture de magazines, sur le site de réservation d’Air France…

Cette tendance qui s’explique assez facilement : nous sommes dans une époque très "présente". Tout arrive très vite et tout part très vite. Que ce soit en Amour ou au Travail, les changements sont fréquents. On passe d’un univers à un autre, d’une relation à une autre… Les choses ne "tiennent plus qu'à un fil". Le papillon incarne parfaitement ces valeurs de légèreté, de superficialité, et surtout d’éphémèrité…

Tendance 3 = Woody. Le bois brut est dans l’air du temps. Il s’affiche dans les vitrines, sur les plateaux de télévision… Dans les devantures de magasins dont certains ressemblent davantage aux vitrines de fleuristes avec des arbres, des plantes, du bois et des bûches. C'est une tendance qui s’explique assez facilement puisque nous sommes depuis longtemps dans la grande tendance du développement durable, à l’économie, au green, au recyclable, à l'écologie, au Bio etc…

Tendance 4 = Skull ou Tête de Mort. Au delà d’une tendance gothique, la tête de mort s’inscrit progressivement dans la mode et le design. La tête de mort est un peu partout dans la mode, bracelets , bagues et colliers siglés de tête de mort ; on la retouve également beaucoup sur les vêtements, pulls, tees shirts, sacs. Pas facile à expliquer ! Néanmoins, une des explications réside peut-être dans le rapport entre le réel et le virtuel qui peut se rapprocher du rapport vie/mort.

Tendance 5 = Grand Mix

Le grand Mix c’est la signature de radio nova. Cette tendance au grand mix n’est pas exclusive à la musique, c’est aussi une véritable tendance sociétale que l’on retrouve dans la mode, le design, la cuisine… et d’un point de vue plus général chez l’homme. Détaillons cette tendance :

    Métissages : Les hommes voyagent plus et communiquent davantage. Au fur et à mesure ils se décloisonnent, ils partagent davantage de richesses, se comprennent  mieux et finissent par se mélanger.

    Design vs Brocante : On se meuble en Ikea, en Habitat, Conforama, BHV, et autres grandes Capture d’écran 2012-05-23 à 10.56.17 enseignes, puis on décore avec de vieilles affiches, de vieux objets vintage. Et vice et versa on se meuble avec de l’ancien et on décore ses murs avec des photos contemporaines, des tapisseries modernes etc…

    La mode : Non seulement la mode est plurielle mais tout est mixé. On mixe les formes, les imprimés, les matières.

Tendance 6 = Réplication. Le terme  est volontairement emprunté à la génétique, un monde où population et progrès technologiques croissent de façon très significative,  « La génétique rime avec le numérique ». La Replication s’exprime particulièrement dans des univers comme le design, la mode, le merchandising, la publicité  et de fait chez les collectionneurs. On expose le même objet x fois en ne faisant varier qu’un seul caractère (la couleur par exemple).

Tendance 7 : couleur Corail. La couleur "tendance" de cet été sera l’orange corail.


Sandra Dechnik

https://youtu.be/-sfrIkemLss
En mars 2012 Sandra Dechnik a réalisé 50 toiles originales suivant un thème particulier : Mr K The Diabolikal Super Kriminal. Thème qui s’inspire de films sataniques et diaboliques des années 1960-1970 tels les James Bond, Hitchcock etc… L’idée était de créer un univers à la fois  glamour et criminel.

Toutes les toiles ont été exposées à L’Autre Maison chez Fabrice Diomard, décorateur d’intérieur.
Retrouvez une partie de ces toiles dans les vidéos qui suivent.

Mais qui est Sandra Dechnik ?

Sandra Dechnik vient du Sud-Ouest plus exactement de Pau où elle est née. A dix huit ans elle monte à Paris pour ses études qui la mèneront directement à sa passion : la Mode. Elle commence sa vie professionnelle en effectuant de nombreux stages dans le stylisme notamment chez Dior Haute couture et Lagerfeld. Puis elle se dirige vers la vente et travaille longtemps pour Gucci. Aujourd’hui Sandra est responsable de la boutique de chapeaux Marie Mercier à Paris.

Parallèlement à son parcours dans la Mode Sandra est une créatrice originale qui pratique le collage depuis l’âge de douze ans.

Bien évidemment la Mode influence considérablement ses créations mais pas seulement. Ses sources d’inspiration tournent également  autour de l’Art et plus particulièrement le dadaïsme ainsi que l’art du graffiti. Sandra s’inspire également de ses voyages réguliers sur le continent Africain.

Véritable Artiste, Sandra a le don de mixer des formes féminines avec des couleurs éclatantes selon  un assemblage précis qui évoque souvent quelque chose de surréaliste. Cela donne à ses collages un genre Ethnique Eclectique toujours Esthétique dans un style ludique, pop, sophistiqué et souvent décalé.


Head to Hand

https://youtu.be/CTqPo_RQNJo

Le smartphone a révolutionné notre façon de communiquer.

Il y a 4 à 5 ans, quand le Smartphone n’existait pas, personne ne semblait choqué de croiser des milliers de passants parlant seuls avec leur téléphone portable scotché à l’oreille.
De la même façon, aujourd’hui, avec l’apparition des Smartphones ou « téléphones intelligents » ou encore « ordinateurs de poche », nous ne sommes pas non plus choqués de croiser des milliers de passants mobiles ou immobiles en train de « tapoter » sur ces derniers.

Progressivement il s’est opéré un glissement de communication de la tête à la main.

Dans le micro-trottoir qui suit les résultats sont très « parlants ».
Il semblerait que l’émission de SMS ou de messages instantanés dépasse largement le nombre de coups de téléphones. Ces données pourraient être confirmées par les opérateurs téléphoniques.

Néanmoins on a accès à quelques chiffres :
En 2009, 19,3 milliards de SMS avaient été émis. Source: le journal du net, résultats de l’ACERP.
On sait également que le passage à la nouvelle année est le temps fort du SMS.
En effet, le 1 er janvier 2012 les 3 opérateurs Bouygues télécom, Orange et SFR ont traité plus de 1 milliard de SMS. Source Melty.fr

On comprend bien que les forfaits illimités ont une grande part dans l’explosion du SMS.
Pas étonnant que lorsque l’on tape SMS sur Google, dès la première page c’est « SMS gratuit » qui revient le plus souvent.

Cependant, Rapidité, Praticité, Facilité sont également ce qui fait l’attrait de ce nouveau mode de communication.

Désormais regardez bien! Vous allez croiser quantités de gens tête baissée smartphone à la main peut-être en train d’envoyer un SMS?


La ruche, A-D Gallizia

Visite privée à la Ruche

Le 31 janvier 2012 Alain-Dominique Gallizia nous a ouvert les portes de la ruche, son atelier d’artistes.

Dans cet espace longitudinal, haut de plafond sont exposées et entreposées de nombreuses toiles d’artistes dont la majorité sont des pionniers dans l’art du Graffiti.

Dans une première vidéo A-D Gallizia nous raconte la genèse du mouvement.

Par ailleurs, Il insiste sur un point important : selon lui, le graffiti n’est pas un art de la rue, il ne devrait donc pas figurer dans la catégorie « Street Art ». Il nous explique pourquoi.

Dans une deuxième vidéo A-D décrypte l’aspect technique du graffiti.

https://youtu.be/ePmx2ehsueo


Graffi-time

Graffitis, 40 ans de couleurs interdites?

Il y a quelques mois j’ai remarqué que tags, fresques, graffitis, dessins, pochoirs étaient de plus en plus présents sur les murs, camions, trains, panneaux, etc…

Au départ je me suis dit qu’il y avait une recrudescence de ce phénomène considéré comme du Street Art par certains,  du Vandalisme par d’autres, et enfin les deux à la fois pour les connaisseurs.

Au bout d’un certain temps, j’ai constaté que je ne me trompais pas.

Pas une journée sans tomber sur un tag.

De là, j’ai commencé à faire des recherches. Hélas je me lançais dans un vaste chantier.

Tout d’abord parce que historiquement la fresque existe depuis la préhistoire. Ensuite, parce que cette dernière est un moyen d’expression anthropologique, politique, sociétale etc… et enfin parce que tags et graffitis représentent plus que tout cela, ils s’inscrivent dans un véritable mouvement universel…

Depuis maintenant 40 ans les graffitis se déploient sur les murs, devantures de magasins, panneaux routiers. Mais c’est véritablement depuis les années 2000 que les graffitis classés dans la catégorie Street Art commencent à être reconnus.

Aller à la rencontre des graffitis c’est plonger dans un monde qui  nous émerveille. Surtout lorsqu’on découvre au détour d’une friche urbaine une fresque colorée, souvent explosive qui fait rêver et ne fait qu’embellir un chantier en démolition, une gare sinistrée, un mur hostile…

A New York pendant plus de 30 ans Henry Chalfant  a photographié de nombreux graffitis sur les trains. Avec Martha Cooper ils les ont immortalisés dans un ouvrage culte intitulé SUBWAY ART. En 1984, Henry Chalfant a également produit STYLE WARS documentaire qui relate l’histoire du développement du Street Art indissociable du développement du Hip Hop. Le film a obtenu le Grand prix du documentaire au Sundance film festival.

Aujourd’hui, en France, c’est Alain-Dominique Gallizia, architecte, qui prend la relève en organisant d’extraordinaires manifestations. D’autres l’ont précédé, Jack Lang avec une exposition au musée des monuments français en 1991, Agnès b dans ses galeries privées.

En 2009, Alain-Dominique Gallizia organisait la première grande exposition internationale d’art du graffiti au Grand Palais. www.tagaugrandpalais.com

Cette exposition rassemblait les plus grands graffeurs du monde entier.

En effet, les stars internationales Ash, Bando, Blade, Ces, Crash, Dondi, Jay One, Jonone, Futura 2000, Nunca, Psyckoze, Quik, Ramellzee, Seen, Stayhigh, Taki 183 et Toxic étaient toutes présentes à l’appel.

Après « 40 ans de Pressionnisme », Alain-Dominique Gallizia semble ouvrir une brèche pour promouvoir cet art urbain.

Depuis l’événement au Grand Palais, une soixantaine de galeries ont ouvert leurs portes aux « Street Artists ».

S’il a fallu tant d’années avant d’inscrire le graffiti comme un art c’est parce que ce dernier a toujours subi un certains nombre de pressions qui ont bloqué son développement : pression de la ville, pression du public, pression des artistes et pression de la bombe. Source Beaux Arts éditions, collection Gallizia.

Aujourd’hui, l’art du graffiti est tout à fait dans l’air du temps.

Il n’aspire qu’à fleurir, d’ailleurs le groupe LVMH l’a bien compris puisque l’année dernière à travers la marque Kenzo sortait le parfum Flower Tag dont la campagne publicitaire avait pour support un mûr de Tags.

http://www.kenzo-flowertag.com/

Autre exemple, en 2011 la maison Hermès a demandé à Kongo, graffeur reconnu dans l’art du writing, de développer des imprimés de Tags sur des carrés Hermès. ( photo à la une de cet article).

Ces foulards ont été produits en 50 000 exemplaires à travers le monde. Quelques mois plus tard il n’en restait plus un seul à vendre sur le marché. Voir la vidéo de Claude Kunetz

Preuve que la quintessence du luxe s’intéresse à cet art de très près et lui trouve des applications concrètes au niveau de la consommation.

Mais quel avenir pour les graffitis ?

Plusieurs scénarios sont envisageables :

1-     Street Art= Art et/ou Vandalisme ? Dans certains pays, apposer une signature sur un mûr est passible d’emprisonnement. Ce problème demeurerait chez certains pays réfractaires freinant ainsi le développement de cet art.

2-    Dans cette ère « technologique » ne peut-on pas considérer que les graffitis sont arrivés à maturité ? Contrairement à ce que l’on pourrait penser, son intérêt résiderait dans une certaine nostalgie du passé pour le Writing?

3-    Un enseignement de cet art dans les écoles assurerait sa pérennité. Ainsi de nombreux artistes déploieraient leur talent sur de larges toiles à l’instar de celles que les plus grand graffeurs au monde ont produit pour l’exposition Tag au Grand Palais. L’art du graffiti serait enfin reconnu, apprécié, et considéré comme l’art pictural le plus en phase avec notre époque.


Galerie Wallworks

Street Art à la galerie Wallworks

Immergée dans l’univers du tag et du graffiti depuis plusieurs mois, jeudi 12 janvier je me rends au dernier vernissage de la galerie Wallworks.

Après le succès de l’exposition Off The Wall qui s’est tenue à Singapour du 19 au 26 novembre 2011, la galerie Wallworks propose une version parisienne de l’événement.

Neuf des graffeurs présents à Singapour, Alex, Ceet, Colorz, Fenx, Gilbert, Kongo, Lazoo, Sonic et Tilt, se retrouvent à la galerie parisienne pour présenter chacun 3 toiles.

Pour moi, c’est l’occasion d’interviewer les artistes Fenx et Gilbert ainsi que Claude Kunetz, directeur de la galerie, qui accepte volontiers de parler de ses projets.

Retrouvez également toutes les photos des toiles exposées actuellement à la galerie Wallworks.


Top Shop

Top Shop Atmosphere

Toutes les "fashionistas" connaissent Top Shop.

Magasin de mode incontournable à Londres, situé au carrefour de Regent Street et Oxford Street, Top Shop sait séduire les consommateurs.

Pourquoi et comment?

Parce que Top Shop suit le vent, s'adapte aux marchés donc aux consommateurs.

Pendant plusieurs années, Top Shop s'est offert Miss Kate Moss d'abord comme ambassadrice, puis comme créatrice.

Aujourd'hui, Kate Moss devenue Mme Hince vogue vers d'autres horizons et Top Shop trouve d'autres idées.

Dans la video qui suit, 2 choses m'ont interpelées:

A l'étage, chez TOP MAN on se serait cru dans une boîte de nuit. Ben Mark, jeune DJ anglais, faisait régner une ambiance Rock avec l'éternel "Rock the Casbah", The Clash 1982.

Pour autant, tout semblait normal, naturel et intégré. La consommation suivait son cours.

Au Rez de chaussée, encore de la musique mais plus soft et plus fanfaronne. Mais surtout, un corner entier de bonbons. Comme s'il fallait réconforter les consommateurs...

Top Shop a bien intégré que pour attirer les consommateurs il faut les chouchouter, les faire évoluer dans une atmosphère plaisante.

Musique et bonbons un chouette cocktail, de quoi séduire une cible très large!


Replication

Nous sommes entrés dans cette nouvelle ère où chaque individu doit inscrire sa différence au sein du groupe pour exister.

Cette grande tendance à vouloir à tout prix se démarquer au sein de réseaux sociaux, institutions, clubs etc… s’exprime très nettement dans la tendance REPLICATION. 

Le terme  est volontairement emprunté à la génétique car dans un monde où population et progrès technologiques croissent de façon très significative,  « La génétique rime avec le numérique ».

En effet, cinéastes, publicitaires, designers, collectionneurs ont tendance à exprimer la singularité dans un système où objets et individus  sont répliqués abondamment voire infiniment. Concernant les objets, souvent l’ensemble est exposé de façon parfaitement symétrique dans un système fini et ordonné.

La Replication s’exprime particulièrement dans des univers comme le design, la mode, le merchandising, la publicité  et de fait chez les collectionneurs.

Je vous invite à visionner la vidéo ci-dessous qui illustre bien la tendance Replication.

Petit rappel sociétal :

En 1960, la population mondiale était estimée à un peu plus de 3 milliards. Cinquante  ans plus tard cette dernière a plus que doublée puisqu’elle est estimée à 6,842 milliards en 2010.

Source http://fr.wikipedia.org/wiki/Population_mondiale

Après la seconde guerre mondiale, à l’école, et plus généralement dans toutes les institutions  le groupe prévalait sur l’individu.
Il ne fallait surtout pas se faire remarquer…

A partir de Mai 68 les rapports inter-générations se sont modifiés, la société devint plus libérale, les jeunes s’affirmèrent. Ce qui laissa place à plus d’individualité. Dans les  années 80, nous sommes entrés dans une ère d’individualisme à outrance, symbole de la société capitaliste.

Et depuis une quinzaine d’années, on évoque davantage l’individu au sein du groupe, on aime mettre en avant le fait que chacun est unique.

On montre davantage la singularité dans la quantité.

En fait, l’individualisme n’est pas fini, bien au contraire, mais il s’inscrit davantage dans les groupes et réseaux sociaux, familles, associations, institutions, etc..

En résumé d’une période où le groupe primait sur l’individu, on a basculé vers une société individualiste pour arriver aujourd’hui à une combinaison plus équilibrée entre l’individu et le groupe.

Replication dans le DESIGN

Au salon Maison et Objet j’ai relevé entre autres, trois exemples très révélateurs de cette tendance.

Tout d’abord, le thème du forum tendance qui s’est tenu au salon Maison et Objet en septembre 2011 s’intitulait Singularité.

1. L’espace tendance d’ Elizabeth Leriche était dédié aux collectionneurs.

On trouvait donc de nombreux espaces ou le même objet était répliqué x fois dans un système souvent bien rangé. Voir la vidéo

2. Autre exemple : l’agence de Design AKDV avait été missionnée pour mettre en scène différentes vitrines en partant d’un seul objet : un œuf.

Dans l’une de ces vitrines on retrouvait l’œuf répliqué 36 fois dans des couleurs différentes, agencé dans un système ordonné, symétrique. Voir la vidéo

3. Sur le stand Acrila, le Designer Jean-Christophe Bernard avait créé 2 pans de murs transparents parfaitement symétriques où logeaient des chaises miniatures toutes uniques.

Voir la vidéo et www.acrila.fr

Tendanceurs, Designers, Merchandisers mettent en scène la REPLICATION d’un objet avec un code qui revient régulièrement :

1/ Système ordonné

2/ Objet répliqué quantitativement

3/ Objet unique ou  objet différencié par un seul caractère (souvent la couleur).

Replication au CINEMA

En 1999, les frères Andy et Larry Wachowski réalisent Matrix. Le film est un succès mondial. Grâce au numérique, à plusieurs reprises on retrouve la réplique du « méchant » en quantités d’exemplaires.

Replication dans la PUBLICITÉ

Depuis une quinzaine d’année, les publicitaires évoquent très souvent la singularité dans la quantité en montrant des groupes d’individus ou chaque cible est représentée. C’est souvent  le cas des publicités pour les opérateurs téléphoniques Orange.

www.dailymotion.com/video/x30d0l_publicite-orange-planete_fun

On retrouve la sigularité de le groupe de sportives dans l’une des pubulicités de la marque DOMYOS de Decathlon.

www.youtube.com/watch?v=WO-pJwM4Efo

La Replication est une tendance émergente née de ce croisement entre l’augmentation de la population mondiale, l’expansion du numérique et ce besoin constant de l’homme d'affirmer son identité.

N’y voyez-vous pas une forme de démagogie qui tend à nous rassurer pour montrer que chacun est unique parmi la masse ? 

Réplications

 


Butterfly

N’avez vous pas remarqué ? Les Papillons sont omniprésents.

Ils papillonnent, ils papillonnent partout !

Pire, ils se métamorphosent en objets design, bijoux, vêtements, accessoires de mode.

Ils voyagent à travers les sites internet, sur les couvertures de magazines, dans les vitrines de magasins et sur les stars.

Exemples:
Dans les vitrines de magasins Le tanneur, Swarovski*, Biscote, dans les prospectus leaflets Petit Bateau, en suspension chez Verbaudet, en stickers pour les décorations murales, imprimés sur les vêtements Sonia Rykiel, Zara, Roberto Cavali etc... sur Lady Gaga en couverture du magazine Harper's Bazaar, sur le site de réservation d’Air France...

Mais pourquoi sont-ils l'une des tendances forte de notre époque?

Mais parce qu’ils reflètent presque exactement ce que nous vivons. En tant qu'individus, nous sommes en permanence sollicités par la pluralisation des canaux médiatiques qui véhiculent toutes sortes de tentations. Ainsi, nous piochons des idées à droite à gauche, nous picorons, nous consommons… puis nous changeons parfois brutalement pour passer à autre chose. Et ainsi de suite dans n'importe quel domaine. Que cela soit en Amour ou au Travail, les changements sont fréquents. On passe d'un univers à un autre, d’une relation à une autre... Les choses « tiennent à un fil ».
Par ailleurs, dans notre ère de médiatisation où l’image n’a jamais été aussi présente beaucoup de choses se jouent en surface.

Le papillon incarne alors parfaitement ces valeurs de légèreté, de superficialité, et surtout d'éphémère...

 


Mise à jour du 12 septembre 2011

Kenzo vient de sortir un nouveau parfum nommé Madly dont l'ambiance suit parfaitement les tendances champêtres et papillons. (Voir le film et la campagne).

 

 

 


Little Marcel

https://youtu.be/N_nbuNq4gF8

Eric le fondateur de Little Marcel nous raconte comment l’histoire a démarrée il y a six ans.

Forte d’un succès immédiat, la marque se lance dans le développement d’une gamme fraîche et colorée qui deviendra l’image même de Little Marcel.

Aujourd’hui, Little Marcel est présent dans plus de 1200 boutiques en France et se développe à l’étranger.

Little Marcel s’adresse à un public large éclectique et depuis peu habille les enfants du 2 au 12 ans.

La gamme Little Marcel s’enrichit de nouveaux produits: chaussures, dessous féminins, accessoires, layette, lignes balnéaires.

www.littlemarcel.com