Les Cactus

https://www.youtube.com/watch?v=MT8hJILTNfg

Quelques informations rudimentaires sur les cactus

 

  1. Qu’est-ce qu’un cactus ?
    C’est une plante épineuse de la famille des cactacées.

2. À quoi servent les épines des cactus ?
Tout D’abord à les protéger contre les animaux herbivores puis pour éviter la trop grande perte d’eau.

3. Où poussent les cactus ?
Les cactus poussent presque exclusivement dans les déserts d’Amérique du Nord et d’Amérique du Sud. On en trouve même dans l’Ouest canadien.

4. Pourquoi certains cactus sont-ils ronds et poilus ?
Cette forme arrondie les aide à diminuer les pertes d’eau. Quant aux poils, ils protègent les cactus des rayons trop ardents du soleil et créent des zones d’ombre qui les rafraîchissent.

5. Comment peuvent-ils survivre dans les déserts ?
les cactus sont recouverts de tissus qui leur permettent d’emmagasiner de l’eau beaucoup plus facilement que d’autres plantes. Certains cactus possèdent, en plus, un réseau complexe de petites racines superficielles qui permettent d’aller chercher l’eau dans le sol avant qu’elle ne s’évapore complètement.
D’autres cactus ont des racines pivotantes. Celles-ci descendent plus profondément dans le sol pour aller puiser l’eau dans des zones éloignées. Une réponse à un courrier t’apportera davantage d’information à ce sujet.

6. Comment les entretenir ?
On a beau dire que les cactus sont faciles d’entretien, il faut tout de même leur accorder un minimum d’attention. En automne et en hiver, lorsqu’ils connaissent une croissance moins rapide, les cactus ont moins besoin d’eau. Il faut donc les arroser à toutes les trois semaines. Au printemps et en été, lorsqu’ils connaissent une croissance plus rapide, il faut les arroser à toutes les semaines. Peu importe la fréquence de ces arrosages, ils doivent être très bien faits et en profondeur. Par contre, il ne faut pas laisser le surplus d’eau dans la soucoupe, sinon les plantes pourriront.

7. Comment se nourrissent-ils ?
Le processus par lequel la plante se nourrit s’appelle la photosynthèse. Par ce processus, les cactus, comme les autres plantes, vont prendre les éléments nutritifs dont ils ont besoin : la lumière, l’eau, le carbone atmosphérique, qui seront ensuite transformés en sucre. Chez toi, assure-toi de bien fertiliser les cactus au printemps, avec des engrais à haute teneur en phosphore et en potassium pour faciliter leur croissance.

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Xtrem

Du noir au blanc, de la nature à la technologie, du son digital au son baroque, aujourd’hui les extrêmes cohabitent en relative harmonie.

Dans la mode le slim flirte avec l’oversize, dans le design le fer forgé s’assemble avec le bois flotté, dans la peinture le street art est à la mode tandis que l’art classique se vend toujours aussi bien à Drouot.

Par exemple, en ce moment sur le site marchand Asos,  on trouve quantités de vêtements moulants mettant en valeur la nudité des épaules, du dos, des hanches, des cuisses,  des bras, du ventre. Dans le même temps, le magazine ELLE daté 23 décembre 2013 fait l’apologie de l’oversize dans ses pages Mode, une tendance qui ne cesse de se révéler voire de se confirmer.  Les vêtements « «oversize » sont tellement amples que la silhouette disparaît dans une enveloppe protectrice…

Depuis quelques décennies, les sports extrêmes ont le vent en poupe au même titre que les massages, les SPAS et autres séances de relaxation.
Le saut à l’élastique permet aux amateurs de sensations fortes de se jeter du haut d’une falaise, tandis que les adeptes de sensations douces nous vantent les bienfaits de la méditation.

Comment se fait–il que l’on avance sur tout et son contraire ?
Parce que l’être humain a besoin d’explorer les dimensions les plus ultimes pour tester ses limites. Aussi parce que nous sommes dans une époque de perte de repères au point que tout ait volé en éclat et que tout soit remis en cause.

Les registres les plus extrêmes sont expérimentés et testés même s’ils sont parfois controversés…

Récemment nos progrès scientifiques nous ont poussé à inventer des choses aussi invraisemblables que cloner une oreille sur le dos d’un rat.  « Nous sommes parvenus à créer la première oreille de taille humaine en utilisant le modèle animal », explique le Dr Thomas Cervantes, qui a mené l'étude, « La forme de l'oreille s'est maintenue au cours des 12 semaines de croissance sur le rat et nous sommes parvenus à recréer la flexibilité naturelle du cartilage », ajoute-t-il.. Source : BBC et The Daily Mail.

Parallèlement on tend vers la substitution du corps de l’homme par des machines, des robots… Hier on inventait les pacemaker, aujourd’hui on transplante des organes artificiels tels que reins, foie et pancréas, on greffe des organes naturels, on congèle des ovocytes pour de futures fécondations. On se penche même sur la question de l’enfantement par l’homme…

Certains éminents scientifiques comme Ray Kurzweil présagent que l’homme de demain sera peut-être un homme-mutant ?  Ref Protendances Singularity.

De l’hyper-connection au greffon ?
Aujourd’hui l’homme est hyper connecté au point que nous croisions sans arrêt des piétons ou des automobilistes avec des oreillettes, cela ne nous choque plus… On trouve ça même normal, pourtant objectivement c’est bizarre. Tous ces humains sont probablement connectés à du son pour écouter de la musique, une émission en poadcast, ou tout simplement pour parler à quelqu’un.

Laissant libre cours à mon imagination, je suppute que l’homme de demain aura peut-être le choix de se greffer une micro-puce sous la peau. (Dans quelle partie du corps, ça je n’en sais rien). Cette dernière lui permettra ainsi d’être directement connecté en Wi-fi à de multiples applications. Ainsi il recevra des informations, à savoir de l’image et du son en temps réel. Ces informations relayées seront instantanément reçues puis analysées dans son cerveau.

Plus besoin de support matériel externe !

Mais cet homme là le « greffé-connecté » ou « grefcté » sera t-il plus intelligent ?

 

 

 

 

 

 


Jungle

Tigres, lions, panthères, zèbres ont répondu présent à l’appel de la jungle fashion. C’est désormais dans un univers urbain que l’on côtoie des animaux sauvages.

Emblème de la célèbre marque de prêt à porter Kenzo sous sa ligne jungle cette dernière disparut progressivement avec le rachat de Kenzo par LVMH en 1993, déjà 20 ans ! Avec le thème de la jungle réactualisé la collection Printemps/été 2013 de Kenzo fait en quelque sorte renaître Kenzo jungle. Voir photos.

La jungle devient un « terrain d’actualité » qui se répercute sur d’autres secteurs notamment artistiques.

Au cinéma, le film d’aventure de Jamel Debouze et Alain Chabat  « sur la piste du marsupilami » dont l’action se situe essentiellement dans la jungle a connu un franc succès en 2012. Le 7 février 2013,  « Les as de la jungle, retour sur la banquise » a remporté le Kidscreen award à New York dans la catégorie « meilleur film d’animation pour la télévision en 2013 ».

Puis, de grosses productions américaines font leur apparition.  Entre autres, «  Welcome to the jungle » film d’aventure avec Jean-Claude Van Damme.

En littérature, « Jungle blues »  est le témoignage de Roméo Langlois traqué dans une embuscade par les Farcs colombiens, puis otage pendant 33 jours. Il relate sa détention dans la jungle.

En musique, le groupe Skip&Die sort un album intitulé «  Riots in the jungle » qui trouve son origine dans un voyage en Afrique du sud. La musique ne peut laisser personne indifférent avec son original mélange de hip hop, tropical bass, électronique, rock et baile funk…

Alors pourquoi autant d’univers qui font référence à la jungle ?

Parce qu’au delà du « grand mix » dans lequel nous évoluons avec un grand mélange de genres nous sommes entrés dans un espace foisonnant d’information et de production dans lequel il n’y a plus beaucoup d’ordre ni de garde fou.  Désormais nous vivons dans une sorte de jungle ambiante…

Chaque entité est une « aiguille dans une botte de foin » qui doit s’affirmer pour exister.

Parallèlement, la nature, l’environnement et l’écologie font beaucoup parler d’eux compte tenu des problèmes que posent les développements  de l’urbanisme et  de la technologie.  La jungle est l’évocation d’une nature exotique, luxuriante  et foisonnante qui tranche avec notre nature plus occidentale, plus campagnarde donc moins fougueuse.

Enfin, l’univers de la jungle nous fait voyager vers d’autres horizons, plus lointains pour nous faire vivre de nouvelles aventures parfois rocambolesques compte tenu de leur danger potentiel.

C’est tout l’aspect Safari de la jungle qui fait son attrait,  l’homme ne peut s’empêcher d’aimer se mettre en danger, n’est-ce pas ?


Glitmania

Hum ça brille !

Non ce n’est pas un épiphénomène de noël.

Aujourd’hui, sequins, paillettes, et autres corps brillants se nichent un peu partout dans la Mode.

A commencer par les vitrines dans lesquelles se hissent des robes à paillettes, des tops et sac criblés de sequins, souvent sur fonds ou décors brillants.

En décoration, chez Zara Home on trouve des vases en mosaïques brillantes, des cadres photos criblés de perles.

Au salon Maison & Objet de janvier 2013, on découvre de plus en plus d’objets de décoration scintillants.

Un samedi soir du mois de janvier attablée au restaurant l’entrecôte rue Marbeuf à Paris, à proximité de ma table  j’observe trois jeunes femmes de vingt à trente ans assises  à trois endroits différents. Elles portent chacune un top ou une robe à paillettes et cela paraît tout à fait naturel.

 Mais pourquoi tant de paillettes?

1-Dans un monde en pleine mutation où les medias nous martèlent à longueur de journées que nous sommes en crise, l’alternative à la morosité c’est la gaieté, la positive attitude, voire la joie !

Or quoi de plus festif qu’une paillette qui brille et pétille comme du champagne !

2-Dans un monde où la référence en terme de mode est devenue l’industrie du luxe, la paillette symbolise le luxe accessible.

L’industrie du prêt à porter s’accapare subrepticement le luxe pour tous et n’a pas l’intention de le lâcher…

3 -Dans un monde où la mode est un éternel recommencement alors vive les années Disco!
Vive la grande époque où tout brillait, tout semblait plus facile et plus léger…

Ces années Disco qu’on aime tant font référence à notre passé  donc à  la Tendance Vin-t-âge.

La Glitmania c’est sûr vous allez la croiser, la rencontrer, faire sa connaissance et plus si affinités…

 

 


It Video

1 milliard de smartphones et bientôt 150 millions de tablettes dans le monde!

Les supports mobiles créent une veritable révolution dans le paysage audio visuel.

Videos professionnelles, ou videos amateurs, clips videos, podcasts, videos à la demande envahissent nos écrans mobiles.

Résultat: c’est l’explosion de la video en ligne!

http://www.youtube.com/v/yvKnaSAf3AE

1 milliard de smartphones et bientôt 150 millions de tablettes dans le monde!
Source: documentaire Trends sur www.frenchweb.fr nov. 2012

Les supports mobiles créent une veritable révolution dans le paysage audio visuel.

Videos professionnelles, ou videos amateurs, clips videos, podcasts, videos à la demande envahissent nos écrans mobiles. C’est l’explosion de la video en ligne! En moyenne, chaque personne au monde regarde 140 vidéos par an.

L’année 2012 marque un record historique avec le clip video “ Gangnam style”. Enorme succès pour la pop star sud coréenne PSY qui atteint près de 1 milliard de vidéos vues sur You Tube seulement 5 mois après sa sortie! Un véritable record!

YouTube fait le pari que dans les prochaines années, la vidéo sur Internet représentera 90% du trafic sur les réseaux et Robert Kyncl, le patron des contenus chez Google, a déjà prédit qu’«en 2020, 75% des chaînes de télévision seront diffusées via Internet». Youtube reçoit plus de 4 milliard de vues de videos par jour… La video atteint des chiffres astronomiques et n’en finit pas de remplir la toile.

Outil marketing, support d’information ou tout simplement objet de détente autant d’usages qui font de la video l’incontournable de demain.

Alors Préparez-vous! Car demain la video sera le contenu média qui va connaître l’ascension la plus spectaculaire!

Interview de Vincent Tessier, Directeur video chez Prisma media

 Annabel Ringrave: En quoi cela consiste d’être Directeur video chez Prisma Media?

 Vincent Tessier: C’est très simple, c’est définir les moyens pour augmenter la taille de notre catalogue vidéo et nos audiences vidéo.

A.R.: En tant que spécialiste de contenus vidéos, quels sont les ingrédients pour produire une bonne vidéo?

V.T.: D’abord nous on est spécialise dans la video de courte durée. On est plutôt sur un mode vidéo de 2-3 minutes qu’on va consommer en mode snacking. Je dirais que pour ce contenu ce qui va compter c’est d’avoir un contenu court, concis, précis, qui va apporter rapidement soit une expérience de divertissement, soit les réponses à ses questions. Donc quelque chose de très percutant. On dit souvent que les 15 premières secondes de la vidéo sont essentielles pour capter l’attention des utilisateurs, sur le web ou sur le digital, qui sont beaucoup sollicités et qui peuvent rapidement abandonner la vidéo. Il y a beaucoup de vidéos qui ne sont pas vues jusqu’au bout.

A.R.: Quel impact une video peut avoir sur un titre de presse?

V.T.: Alors je crois que le principal impact c’est d’enrichir l’expérience du lecteur. C’est lui donner une alternative au magazine, et qu’il puisse consulter sur d’autres supports, plutôt digitaux, ( que ce soit le web, le mobile ou la tablette), qu’il puisse consommer d’autres contenus pour enrichir l’expérience.

A.R.: J’en déduis finalement que l’expérience utilisateur est extrêmement importante. Maintenant l’utilisateur a besoin d’autres supports medias. Et le support print/papier n’est plus suffisant.

V.T.: C’est exactement ça, l’utilisateur aujourd’hui passe de plus en plus de temps sur sa tablette, sur l’ordinateur

A.R.: sur son smartphone…

V.T.: sur son smartphone et il faut être capable de s’adapter par rapport à ces nouveaux usages en proposant nos contenus, qui sont de qualités, qui sont produits par des journalistes. Pouvoir lui proposer sur le support qu’il utilise et au moment où il l’utilise.

A.R.: Vous êtes Transmédia et c’est ce qui explique qu’en janvier Prisma presse s’est rebaptisé Prisma média.

V.T.: C’est exactement ça. C’était pour pouvoir marquer un tournant dans l’histoire de notre groupe et cette vision que demain les contenus seront consommés sur tous les médias.

A.R.: En règle générale quels sont les avantages de la vidéo en ligne ?

V.T.: Les avantages sont multiples. C’est d’abord pour le magazine de valoriser son image. Pour l’utilisateur c’est d’améliorer son expérience du magazine avec des contenus différents et notamment vidéos. Mais si on revient maintenant sur la partie plus digitale, un utilisateur qui va regarder des vidéos va avoir un engagement plus fort vis à vis de la marque, va rester plus longtemps sur le site et va consommer davantage de contenu. Donc c’est aussi un bon moyen de fidéliser l’audience et de la faire basculer progressivement de la presse vers le digital.

A.R.: En définitive, c’est un super moyen marketing de fidéliser un consommateur.

V.T. : Exactement.
Aujourd’hui on a un rythme de croissance de nos audiences vidéo qui est à deux chiffres tous les mois. On est sur 11,4 millions de vidéos vues sur le mois d’octobre et je pense que c’est des chiffres qu’ont va voir augmenter significativement à partir de 2013. Et de plus en plus on voit que la consommation de vidéos sur les médias est en augmentation parce que cette consommation peut se faire n’importe où, n’importe quand contrairement à la télévision qui se fait dans son salon chez soi.

 A.R.: Donc j’en déduis Vincent que les vidéos aujourd’hui boostent le référencement d’un titre.

V.T. : Plus on fait de vidéos, plus on va être référencé et plus on va ressortir dans les moteurs de recherche. Donc c’est effectivement un moyen qui permet d’augmenter les visites sur nos sites web.

A.R.: Donc quelque part c’est un outil marketing et peut-être que cela contribue à augmenter l’achat d’un titre ou l’abonnement à un titre ?

V.T. : C’est vrai mais c’est à double tranchant. Cela permet d’avoir une plus forte visibilité mais encore fait-il que la vidéo soit de qualité. Si la vidéo n’est pas de qualité c’est une expérience qui va plutôt être négative. Par contre si elle est de bonne qualité et répond exactement à l’attente de l’utilisateur il sera plus enclin à aller sur le site et demain acheter ou s’abonner au magazine.

A.R.: Donc vidéo OK mais à condition de produire un contenu de qualité.

V.T. : Ouai tout à fait.

A.R.: Pour poursuivre là dessus, est-ce qu’un meilleur référencement génère plus de publicité ?

V.T. : Oui c’est mécanique. A partir du moment où nos pages et nos vidéos sont mieux référencées, ça va générer des visites sur nos site, ça va générer des vidéos vues et comme sur nos pages, ou dans nos vidéos, on a des emplacements publicitaires et qu’on place des campagnes publicitaires ça va générer des revenus.

A.R.: Parfait.

V.T. : Par ailleurs, ce qui me semble intéressant c’est qu’on est capable de monter des opérations publicitaires couplées entre le print et le digital. Avoir à la fois des publicités dans nos magazines qu’on va retrouver sur nos sites web, qu’on retrouve dans nos vidéos et qu’on va retrouver également dans les tablettes.

A.R.: Et ça vous le faites de plus en plus ?

V.T. : ça c’est une tendance forte du marché. Et d’ailleurs aujourd’hui la plupart des régies publicitaires sont organisées en 360. Elles offrent à leur client une visibilité sur l’ensemble des médias du groupe.


Vin-t-âge

Vintage, une appellation galvaudée ?

Le Vintage est bel et bien dans l’air du temps… Cependant son appellation est de plus en plus utilisée à tort et à travers…
« A l’origine, le terme anglais vintage est issu de l’ancien français vendange après altération sémantique, graphique et de prononciation, afin de désigner un vin remarquable par sa qualité, notamment en référence à un âge ou à un millésime ». « La vogue du vintage est telle que le mot est désormais usité au XXIe siècle par extension pour toute pièce un tant soit peu rétro. Or, contrairement à la fripe où peuvent se mêler toutes origines, le vintage est d’abord le reflet d’une authenticité, que ce soit par la marque, les techniques de couture ou les tissus employés ». Source Wikipedia.

Tutti Vintage
Aujourd’hui on trouve fréquemment le mot Vintage sur les devantures et vitrines de magasins qui vendent des frippes ou des objets du passé d’un style retro.
« Fashion Vintage », « Vanity Vintage »,«  Vintage couture » sont  autant de titres accrocheurs trouvés dans les magazines ELLE, La Parisienne ( supplément du Parisien), Palace Costes. Depuis un certain temps, on ne peut plus faire l’impasse sur ce terme, il est omniprésent dans la presse.
Dans le prêt à porter, la marque American Vintage n’a rien de Vintage. Les vêtements sont d’un style très contemporain, très décontracté, aux coupes très simples.
Bref tout est prétexte à la dénomination Vintage… La simple appellation« Vintage » constitue une Tendance à elle toute seule…

Cependant il est vrai que depuis quelques années le  style Vintage est omniprésent.

On voit émerger le salon du Vintage. Cette année il  a eu lieu en mars et en juillet à l’espace des Blancs Manteaux à Paris. Dans ce salon on trouve majoritairement des vêtements, accessoires, sacs, puis quelques bijoux, et vieux gadgets … Il attire près de 15 000 visiteurs. Des exposants comme Gilda Vintage ou Roseberry vouent une véritable passion pour ce genre.  Elles exposent des fripes et des vêtements réellement Vintage issus de grands couturiers ou tout simplement des pièces dont les tissus en crèpe de laine, coton, soie, dentelles sont d’une grande qualité.

L’espace Kiliwatch est un concept store d’aujourd’hui entièrement dédié au Vintage.

Mais Aujourd’hui on recrée du Vintage artificiellement…

Tendance Vint-âge  =  Le New-Vintage

Tous les univers sont touchés par une forme de « Vintage-mania ».

Certains opticiens s’appellent « Optique Vintage » car ils distribuent des modèles d’un genre Rétro… Pourtant les modèles sont neufs et produits en 2012.
C’est le cas de Thierry Lasry qui surfe sur la vague du Vintage en créant  et en distribuant des modèles de lunettes très design, dans un esprit particulièrement Vintage des années 195O.

Récemment Inès Olympe Marcadal ( 24 ans), petite fille du célèbre chausseur Mercadal a lancé «  Atelier Mercadal Vintage ». L’idée d’une collection Vintage lui est venue parce que ses amies achetaient des chaussures Laurent Mercadal en Friperie. «  Cela m’a donné l’envie de rééditer à l’identique ces chaussures et de les réactualiser avec les nouvelles matières et des couleurs rock’n rol, comme les cuirs métallisés ou le lézard ».

En 2010, Chloé Saada a eu l’idée originale de rééditer un esprit Vintage américain en ouvrant une boutique à Paris où elle confectionne des Cupcakes. Nostalgique de l’Amérique des années 1950, Chloé.S a adopté un look rétro en parfaite cohérence avec sa boutique rose barbie au style rétro chic américain.

Dans l’univers Publicitaire, inconnu du grand public, le publicitaire Grégoire Vitry crée des clips typiquement dans un esprit nostalgique qui s’apparente à du Vintage.
Citroen injecte des icônes « Vintage » avec des personnages mythiques comme Hitchcock, Marilyn Monroe et John Lenon pour la publicité « Anti-retro ».
Idem avec le parfum « J’adore » de Dior Charlize Theron star américaine d’aujourd’hui côtoie des stars mythiques d’autrefois… Marylin Monroe, Grace Kelly et Marlène Dietrich  sont ressuscitées à l’occasion d’un défilé de mode au château de Versailles.

Conclusion, le Vintage fait vendre !

Pourquoi un tel engouement pour le New Vintage ?

3 aspects :
1-    Dans un monde en réseau, l’intérêt est de se démarquer par la rareté.
(Réseaux d’enseignes qui produisent les mêmes produits distribués dans le monde entier…)

2-    Dans un monde en crise, la veste Chanel dégotée à prix raisonnable dans un dépôt vente ou chinée au Puce sera l’alternative à l’acquisition d’une vraie griffe de luxe.

3-    Enfin le Vintage s’inscrit dans la tendance à se raccrocher à tout prix au passé pour « contrecarrer » un monde où le présent est devenu référent dominant et où le passé est ringardisé en un rien de temps…


Ethnicity

Habillez-vous en mode Ethnique !

Oui, ce style est plus que jamais dans l’air du temps ! Il apporte quelque chose de nouveau et d’original dans l’univers de la mode. Une forme d’ouverture au monde, voire un vent d’évasion…

Aujourd’hui, tout un ensemble de cultures  africaines, indiennes et mexicaines sont revisitées dans un style plus occidental, plus citadin : le style Ethnic chic.

On sort des stéréotypes de la robe africaine ou des parures indiennes. Il en résulte des vêtements, des accessoires  gais, colorés, chamarrés mais plus structurés.

En 2012, presque toute l’industrie de la mode a jeté son dévolu sur des tissus africains ou indiens. Des enseignes de prêt à porter comme Maje, Sandro, Comptoir des cotonniers aux marques de luxe Miu Miu, Prada, Burberry Prorsum, en passant par Marni qui crée des vêtements « imprimés ethniques » pour H&M, chacun invente son propre style ethnique pour se démarquer.

Dans  sa campagne de publicité de la collection Printemps/Eté 2012, Paul and Joe va même jusqu’à communiquer à travers une mannequin occidentale transformée en indienne de la tête au pied.

Pourtant ce style ne date pas d’hier…

Avec un brin de nostalgie on se souvient de la mode indienne du début des années 1980. Jupes longues brodées, vestes indiennes en peau, mocassins plats frangés, bandeaux de perles colorés aux motifs géométriques, etc…  Puis la mode indienne s’est volatilisée… Une dizaine d’années plus tard, Antik Batik fut l’une des premières marques à introduire le style « Ethnic Chic » en 1994 en Europe en s’inspirant largement de cultures orientales. On découvre des vêtements alliant à la fois un style très féminin, vaporeux, voire bohème exubérant avec beaucoup de broderies, sequins, perles etc…  Quelques années plus tard Isabel Marant  crée un style ethnique beaucoup plus sexy et glamour.

D’où vient cet engouement ?

Voyages, internet, mélanges culturels, et métissages ont tout simplement importé le style ethnique en l’adaptant à notre culture occidentale.


Woody

Arbor-essence !

Branches, troncs, sous bois font partie des nouvelles matières premières du mobilier d’aujourd’hui. Ils rentrent progressivement dans nos intérieurs.

Le bois brut est dans l’air du temps.
Il s’affiche dans les vitrines, sur les plateaux de télévision… Notamment sur Direct 8 dans l’émission « Mon bien être » animée autour d’une table basse en verre soutenue par de minces bouts de bois.

Le bois non raffiné nous accueille dans la cour intérieure du concept store Merci. Mais il est surtout représenté à l’étage via toutes sortes de créations originales dont on ne connaît pas le nom des designers exclusifs à Merci.

Lors des deux derniers salons Maisons et Objets, c’est une véritable déferlante de créations en bois naturel non transformé qui s’est exhibée dans bons nombres de stands. Refuge, Jacques Perguay, Bleu comme bleu sont des marques qui utilisent des troncs, des branches, des morceaux de bois pour les tailler en meubles contemporains.

Bleu comme Bleu représente depuis plusieurs années la marque emblématique de cette tendance. Qu’ils s’agissent de suspensions en sous bois, de lamelles boisées, de troncs enfermés sous verre, ou encore de canapés « branchés », Bleue comme bleu regorge de créations en tous genres…

A Paris, dans la rue du marché St Honoré trois enseignes situées à quelques mètres l’une de l’autre illustrent parfaitement cette tendance. Tout d’abord le magasin de prêt à porter R by 45rpm avec les deux côtés de sa devanture ainsi que sa porte entièrement en bois brut. En face, le magasin de maroquinerie Genten présente ses sacs dans un décor proche d’une vitrine de fleuriste avec des arbres, des plantes, du bois et des bûches. Enfin, le restaurant Nomad’s arbore également une décoration particulièrement boisée. ( voir bas de la galerie photo).

Développement durable, Nostalgie, Vintage autant de tendances actuelles qui justifient l’apparition massive de ce bois naturel, authentique, brut.

Tendance qui s’affirme en 2012 et qui a de beaux jours devant elle.


Head to Hand

https://youtu.be/CTqPo_RQNJo

Le smartphone a révolutionné notre façon de communiquer.

Il y a 4 à 5 ans, quand le Smartphone n’existait pas, personne ne semblait choqué de croiser des milliers de passants parlant seuls avec leur téléphone portable scotché à l’oreille.
De la même façon, aujourd’hui, avec l’apparition des Smartphones ou « téléphones intelligents » ou encore « ordinateurs de poche », nous ne sommes pas non plus choqués de croiser des milliers de passants mobiles ou immobiles en train de « tapoter » sur ces derniers.

Progressivement il s’est opéré un glissement de communication de la tête à la main.

Dans le micro-trottoir qui suit les résultats sont très « parlants ».
Il semblerait que l’émission de SMS ou de messages instantanés dépasse largement le nombre de coups de téléphones. Ces données pourraient être confirmées par les opérateurs téléphoniques.

Néanmoins on a accès à quelques chiffres :
En 2009, 19,3 milliards de SMS avaient été émis. Source: le journal du net, résultats de l’ACERP.
On sait également que le passage à la nouvelle année est le temps fort du SMS.
En effet, le 1 er janvier 2012 les 3 opérateurs Bouygues télécom, Orange et SFR ont traité plus de 1 milliard de SMS. Source Melty.fr

On comprend bien que les forfaits illimités ont une grande part dans l’explosion du SMS.
Pas étonnant que lorsque l’on tape SMS sur Google, dès la première page c’est « SMS gratuit » qui revient le plus souvent.

Cependant, Rapidité, Praticité, Facilité sont également ce qui fait l’attrait de ce nouveau mode de communication.

Désormais regardez bien! Vous allez croiser quantités de gens tête baissée smartphone à la main peut-être en train d’envoyer un SMS?


Graffi-time

Graffitis, 40 ans de couleurs interdites?

Il y a quelques mois j’ai remarqué que tags, fresques, graffitis, dessins, pochoirs étaient de plus en plus présents sur les murs, camions, trains, panneaux, etc…

Au départ je me suis dit qu’il y avait une recrudescence de ce phénomène considéré comme du Street Art par certains,  du Vandalisme par d’autres, et enfin les deux à la fois pour les connaisseurs.

Au bout d’un certain temps, j’ai constaté que je ne me trompais pas.

Pas une journée sans tomber sur un tag.

De là, j’ai commencé à faire des recherches. Hélas je me lançais dans un vaste chantier.

Tout d’abord parce que historiquement la fresque existe depuis la préhistoire. Ensuite, parce que cette dernière est un moyen d’expression anthropologique, politique, sociétale etc… et enfin parce que tags et graffitis représentent plus que tout cela, ils s’inscrivent dans un véritable mouvement universel…

Depuis maintenant 40 ans les graffitis se déploient sur les murs, devantures de magasins, panneaux routiers. Mais c’est véritablement depuis les années 2000 que les graffitis classés dans la catégorie Street Art commencent à être reconnus.

Aller à la rencontre des graffitis c’est plonger dans un monde qui  nous émerveille. Surtout lorsqu’on découvre au détour d’une friche urbaine une fresque colorée, souvent explosive qui fait rêver et ne fait qu’embellir un chantier en démolition, une gare sinistrée, un mur hostile…

A New York pendant plus de 30 ans Henry Chalfant  a photographié de nombreux graffitis sur les trains. Avec Martha Cooper ils les ont immortalisés dans un ouvrage culte intitulé SUBWAY ART. En 1984, Henry Chalfant a également produit STYLE WARS documentaire qui relate l’histoire du développement du Street Art indissociable du développement du Hip Hop. Le film a obtenu le Grand prix du documentaire au Sundance film festival.

Aujourd’hui, en France, c’est Alain-Dominique Gallizia, architecte, qui prend la relève en organisant d’extraordinaires manifestations. D’autres l’ont précédé, Jack Lang avec une exposition au musée des monuments français en 1991, Agnès b dans ses galeries privées.

En 2009, Alain-Dominique Gallizia organisait la première grande exposition internationale d’art du graffiti au Grand Palais. www.tagaugrandpalais.com

Cette exposition rassemblait les plus grands graffeurs du monde entier.

En effet, les stars internationales Ash, Bando, Blade, Ces, Crash, Dondi, Jay One, Jonone, Futura 2000, Nunca, Psyckoze, Quik, Ramellzee, Seen, Stayhigh, Taki 183 et Toxic étaient toutes présentes à l’appel.

Après « 40 ans de Pressionnisme », Alain-Dominique Gallizia semble ouvrir une brèche pour promouvoir cet art urbain.

Depuis l’événement au Grand Palais, une soixantaine de galeries ont ouvert leurs portes aux « Street Artists ».

S’il a fallu tant d’années avant d’inscrire le graffiti comme un art c’est parce que ce dernier a toujours subi un certains nombre de pressions qui ont bloqué son développement : pression de la ville, pression du public, pression des artistes et pression de la bombe. Source Beaux Arts éditions, collection Gallizia.

Aujourd’hui, l’art du graffiti est tout à fait dans l’air du temps.

Il n’aspire qu’à fleurir, d’ailleurs le groupe LVMH l’a bien compris puisque l’année dernière à travers la marque Kenzo sortait le parfum Flower Tag dont la campagne publicitaire avait pour support un mûr de Tags.

http://www.kenzo-flowertag.com/

Autre exemple, en 2011 la maison Hermès a demandé à Kongo, graffeur reconnu dans l’art du writing, de développer des imprimés de Tags sur des carrés Hermès. ( photo à la une de cet article).

Ces foulards ont été produits en 50 000 exemplaires à travers le monde. Quelques mois plus tard il n’en restait plus un seul à vendre sur le marché. Voir la vidéo de Claude Kunetz

Preuve que la quintessence du luxe s’intéresse à cet art de très près et lui trouve des applications concrètes au niveau de la consommation.

Mais quel avenir pour les graffitis ?

Plusieurs scénarios sont envisageables :

1-     Street Art= Art et/ou Vandalisme ? Dans certains pays, apposer une signature sur un mûr est passible d’emprisonnement. Ce problème demeurerait chez certains pays réfractaires freinant ainsi le développement de cet art.

2-    Dans cette ère « technologique » ne peut-on pas considérer que les graffitis sont arrivés à maturité ? Contrairement à ce que l’on pourrait penser, son intérêt résiderait dans une certaine nostalgie du passé pour le Writing?

3-    Un enseignement de cet art dans les écoles assurerait sa pérennité. Ainsi de nombreux artistes déploieraient leur talent sur de larges toiles à l’instar de celles que les plus grand graffeurs au monde ont produit pour l’exposition Tag au Grand Palais. L’art du graffiti serait enfin reconnu, apprécié, et considéré comme l’art pictural le plus en phase avec notre époque.