Xtrem

Du noir au blanc, de la nature à la technologie, du son digital au son baroque, aujourd’hui les extrêmes cohabitent en relative harmonie.

Dans la mode le slim flirte avec l’oversize, dans le design le fer forgé s’assemble avec le bois flotté, dans la peinture le street art est à la mode tandis que l’art classique se vend toujours aussi bien à Drouot.

Par exemple, en ce moment sur le site marchand Asos,  on trouve quantités de vêtements moulants mettant en valeur la nudité des épaules, du dos, des hanches, des cuisses,  des bras, du ventre. Dans le même temps, le magazine ELLE daté 23 décembre 2013 fait l’apologie de l’oversize dans ses pages Mode, une tendance qui ne cesse de se révéler voire de se confirmer.  Les vêtements « «oversize » sont tellement amples que la silhouette disparaît dans une enveloppe protectrice…

Depuis quelques décennies, les sports extrêmes ont le vent en poupe au même titre que les massages, les SPAS et autres séances de relaxation.
Le saut à l’élastique permet aux amateurs de sensations fortes de se jeter du haut d’une falaise, tandis que les adeptes de sensations douces nous vantent les bienfaits de la méditation.

Comment se fait–il que l’on avance sur tout et son contraire ?
Parce que l’être humain a besoin d’explorer les dimensions les plus ultimes pour tester ses limites. Aussi parce que nous sommes dans une époque de perte de repères au point que tout ait volé en éclat et que tout soit remis en cause.

Les registres les plus extrêmes sont expérimentés et testés même s’ils sont parfois controversés…

Récemment nos progrès scientifiques nous ont poussé à inventer des choses aussi invraisemblables que cloner une oreille sur le dos d’un rat.  « Nous sommes parvenus à créer la première oreille de taille humaine en utilisant le modèle animal », explique le Dr Thomas Cervantes, qui a mené l'étude, « La forme de l'oreille s'est maintenue au cours des 12 semaines de croissance sur le rat et nous sommes parvenus à recréer la flexibilité naturelle du cartilage », ajoute-t-il.. Source : BBC et The Daily Mail.

Parallèlement on tend vers la substitution du corps de l’homme par des machines, des robots… Hier on inventait les pacemaker, aujourd’hui on transplante des organes artificiels tels que reins, foie et pancréas, on greffe des organes naturels, on congèle des ovocytes pour de futures fécondations. On se penche même sur la question de l’enfantement par l’homme…

Certains éminents scientifiques comme Ray Kurzweil présagent que l’homme de demain sera peut-être un homme-mutant ?  Ref Protendances Singularity.

De l’hyper-connection au greffon ?
Aujourd’hui l’homme est hyper connecté au point que nous croisions sans arrêt des piétons ou des automobilistes avec des oreillettes, cela ne nous choque plus… On trouve ça même normal, pourtant objectivement c’est bizarre. Tous ces humains sont probablement connectés à du son pour écouter de la musique, une émission en poadcast, ou tout simplement pour parler à quelqu’un.

Laissant libre cours à mon imagination, je suppute que l’homme de demain aura peut-être le choix de se greffer une micro-puce sous la peau. (Dans quelle partie du corps, ça je n’en sais rien). Cette dernière lui permettra ainsi d’être directement connecté en Wi-fi à de multiples applications. Ainsi il recevra des informations, à savoir de l’image et du son en temps réel. Ces informations relayées seront instantanément reçues puis analysées dans son cerveau.

Plus besoin de support matériel externe !

Mais cet homme là le « greffé-connecté » ou « grefcté » sera t-il plus intelligent ?

 

 

 

 

 

 


It Video

1 milliard de smartphones et bientôt 150 millions de tablettes dans le monde!

Les supports mobiles créent une veritable révolution dans le paysage audio visuel.

Videos professionnelles, ou videos amateurs, clips videos, podcasts, videos à la demande envahissent nos écrans mobiles.

Résultat: c’est l’explosion de la video en ligne!

http://www.youtube.com/v/yvKnaSAf3AE

1 milliard de smartphones et bientôt 150 millions de tablettes dans le monde!
Source: documentaire Trends sur www.frenchweb.fr nov. 2012

Les supports mobiles créent une veritable révolution dans le paysage audio visuel.

Videos professionnelles, ou videos amateurs, clips videos, podcasts, videos à la demande envahissent nos écrans mobiles. C’est l’explosion de la video en ligne! En moyenne, chaque personne au monde regarde 140 vidéos par an.

L’année 2012 marque un record historique avec le clip video “ Gangnam style”. Enorme succès pour la pop star sud coréenne PSY qui atteint près de 1 milliard de vidéos vues sur You Tube seulement 5 mois après sa sortie! Un véritable record!

YouTube fait le pari que dans les prochaines années, la vidéo sur Internet représentera 90% du trafic sur les réseaux et Robert Kyncl, le patron des contenus chez Google, a déjà prédit qu’«en 2020, 75% des chaînes de télévision seront diffusées via Internet». Youtube reçoit plus de 4 milliard de vues de videos par jour… La video atteint des chiffres astronomiques et n’en finit pas de remplir la toile.

Outil marketing, support d’information ou tout simplement objet de détente autant d’usages qui font de la video l’incontournable de demain.

Alors Préparez-vous! Car demain la video sera le contenu média qui va connaître l’ascension la plus spectaculaire!

Interview de Vincent Tessier, Directeur video chez Prisma media

 Annabel Ringrave: En quoi cela consiste d’être Directeur video chez Prisma Media?

 Vincent Tessier: C’est très simple, c’est définir les moyens pour augmenter la taille de notre catalogue vidéo et nos audiences vidéo.

A.R.: En tant que spécialiste de contenus vidéos, quels sont les ingrédients pour produire une bonne vidéo?

V.T.: D’abord nous on est spécialise dans la video de courte durée. On est plutôt sur un mode vidéo de 2-3 minutes qu’on va consommer en mode snacking. Je dirais que pour ce contenu ce qui va compter c’est d’avoir un contenu court, concis, précis, qui va apporter rapidement soit une expérience de divertissement, soit les réponses à ses questions. Donc quelque chose de très percutant. On dit souvent que les 15 premières secondes de la vidéo sont essentielles pour capter l’attention des utilisateurs, sur le web ou sur le digital, qui sont beaucoup sollicités et qui peuvent rapidement abandonner la vidéo. Il y a beaucoup de vidéos qui ne sont pas vues jusqu’au bout.

A.R.: Quel impact une video peut avoir sur un titre de presse?

V.T.: Alors je crois que le principal impact c’est d’enrichir l’expérience du lecteur. C’est lui donner une alternative au magazine, et qu’il puisse consulter sur d’autres supports, plutôt digitaux, ( que ce soit le web, le mobile ou la tablette), qu’il puisse consommer d’autres contenus pour enrichir l’expérience.

A.R.: J’en déduis finalement que l’expérience utilisateur est extrêmement importante. Maintenant l’utilisateur a besoin d’autres supports medias. Et le support print/papier n’est plus suffisant.

V.T.: C’est exactement ça, l’utilisateur aujourd’hui passe de plus en plus de temps sur sa tablette, sur l’ordinateur

A.R.: sur son smartphone…

V.T.: sur son smartphone et il faut être capable de s’adapter par rapport à ces nouveaux usages en proposant nos contenus, qui sont de qualités, qui sont produits par des journalistes. Pouvoir lui proposer sur le support qu’il utilise et au moment où il l’utilise.

A.R.: Vous êtes Transmédia et c’est ce qui explique qu’en janvier Prisma presse s’est rebaptisé Prisma média.

V.T.: C’est exactement ça. C’était pour pouvoir marquer un tournant dans l’histoire de notre groupe et cette vision que demain les contenus seront consommés sur tous les médias.

A.R.: En règle générale quels sont les avantages de la vidéo en ligne ?

V.T.: Les avantages sont multiples. C’est d’abord pour le magazine de valoriser son image. Pour l’utilisateur c’est d’améliorer son expérience du magazine avec des contenus différents et notamment vidéos. Mais si on revient maintenant sur la partie plus digitale, un utilisateur qui va regarder des vidéos va avoir un engagement plus fort vis à vis de la marque, va rester plus longtemps sur le site et va consommer davantage de contenu. Donc c’est aussi un bon moyen de fidéliser l’audience et de la faire basculer progressivement de la presse vers le digital.

A.R.: En définitive, c’est un super moyen marketing de fidéliser un consommateur.

V.T. : Exactement.
Aujourd’hui on a un rythme de croissance de nos audiences vidéo qui est à deux chiffres tous les mois. On est sur 11,4 millions de vidéos vues sur le mois d’octobre et je pense que c’est des chiffres qu’ont va voir augmenter significativement à partir de 2013. Et de plus en plus on voit que la consommation de vidéos sur les médias est en augmentation parce que cette consommation peut se faire n’importe où, n’importe quand contrairement à la télévision qui se fait dans son salon chez soi.

 A.R.: Donc j’en déduis Vincent que les vidéos aujourd’hui boostent le référencement d’un titre.

V.T. : Plus on fait de vidéos, plus on va être référencé et plus on va ressortir dans les moteurs de recherche. Donc c’est effectivement un moyen qui permet d’augmenter les visites sur nos sites web.

A.R.: Donc quelque part c’est un outil marketing et peut-être que cela contribue à augmenter l’achat d’un titre ou l’abonnement à un titre ?

V.T. : C’est vrai mais c’est à double tranchant. Cela permet d’avoir une plus forte visibilité mais encore fait-il que la vidéo soit de qualité. Si la vidéo n’est pas de qualité c’est une expérience qui va plutôt être négative. Par contre si elle est de bonne qualité et répond exactement à l’attente de l’utilisateur il sera plus enclin à aller sur le site et demain acheter ou s’abonner au magazine.

A.R.: Donc vidéo OK mais à condition de produire un contenu de qualité.

V.T. : Ouai tout à fait.

A.R.: Pour poursuivre là dessus, est-ce qu’un meilleur référencement génère plus de publicité ?

V.T. : Oui c’est mécanique. A partir du moment où nos pages et nos vidéos sont mieux référencées, ça va générer des visites sur nos site, ça va générer des vidéos vues et comme sur nos pages, ou dans nos vidéos, on a des emplacements publicitaires et qu’on place des campagnes publicitaires ça va générer des revenus.

A.R.: Parfait.

V.T. : Par ailleurs, ce qui me semble intéressant c’est qu’on est capable de monter des opérations publicitaires couplées entre le print et le digital. Avoir à la fois des publicités dans nos magazines qu’on va retrouver sur nos sites web, qu’on retrouve dans nos vidéos et qu’on va retrouver également dans les tablettes.

A.R.: Et ça vous le faites de plus en plus ?

V.T. : ça c’est une tendance forte du marché. Et d’ailleurs aujourd’hui la plupart des régies publicitaires sont organisées en 360. Elles offrent à leur client une visibilité sur l’ensemble des médias du groupe.


Head to Hand

https://youtu.be/CTqPo_RQNJo

Le smartphone a révolutionné notre façon de communiquer.

Il y a 4 à 5 ans, quand le Smartphone n’existait pas, personne ne semblait choqué de croiser des milliers de passants parlant seuls avec leur téléphone portable scotché à l’oreille.
De la même façon, aujourd’hui, avec l’apparition des Smartphones ou « téléphones intelligents » ou encore « ordinateurs de poche », nous ne sommes pas non plus choqués de croiser des milliers de passants mobiles ou immobiles en train de « tapoter » sur ces derniers.

Progressivement il s’est opéré un glissement de communication de la tête à la main.

Dans le micro-trottoir qui suit les résultats sont très « parlants ».
Il semblerait que l’émission de SMS ou de messages instantanés dépasse largement le nombre de coups de téléphones. Ces données pourraient être confirmées par les opérateurs téléphoniques.

Néanmoins on a accès à quelques chiffres :
En 2009, 19,3 milliards de SMS avaient été émis. Source: le journal du net, résultats de l’ACERP.
On sait également que le passage à la nouvelle année est le temps fort du SMS.
En effet, le 1 er janvier 2012 les 3 opérateurs Bouygues télécom, Orange et SFR ont traité plus de 1 milliard de SMS. Source Melty.fr

On comprend bien que les forfaits illimités ont une grande part dans l’explosion du SMS.
Pas étonnant que lorsque l’on tape SMS sur Google, dès la première page c’est « SMS gratuit » qui revient le plus souvent.

Cependant, Rapidité, Praticité, Facilité sont également ce qui fait l’attrait de ce nouveau mode de communication.

Désormais regardez bien! Vous allez croiser quantités de gens tête baissée smartphone à la main peut-être en train d’envoyer un SMS?