It Video
1 milliard de smartphones et bientôt 150 millions de tablettes dans le monde!
Les supports mobiles créent une veritable révolution dans le paysage audio visuel.
Videos professionnelles, ou videos amateurs, clips videos, podcasts, videos à la demande envahissent nos écrans mobiles.
Résultat: c’est l’explosion de la video en ligne!
http://www.youtube.com/v/yvKnaSAf3AE
1 milliard de smartphones et bientôt 150 millions de tablettes dans le monde!
Source: documentaire Trends sur www.frenchweb.fr nov. 2012
Les supports mobiles créent une veritable révolution dans le paysage audio visuel.
Videos professionnelles, ou videos amateurs, clips videos, podcasts, videos à la demande envahissent nos écrans mobiles. C’est l’explosion de la video en ligne! En moyenne, chaque personne au monde regarde 140 vidéos par an.
L’année 2012 marque un record historique avec le clip video “ Gangnam style”. Enorme succès pour la pop star sud coréenne PSY qui atteint près de 1 milliard de vidéos vues sur You Tube seulement 5 mois après sa sortie! Un véritable record!
YouTube fait le pari que dans les prochaines années, la vidéo sur Internet représentera 90% du trafic sur les réseaux et Robert Kyncl, le patron des contenus chez Google, a déjà prédit qu’«en 2020, 75% des chaînes de télévision seront diffusées via Internet». Youtube reçoit plus de 4 milliard de vues de videos par jour… La video atteint des chiffres astronomiques et n’en finit pas de remplir la toile.
Outil marketing, support d’information ou tout simplement objet de détente autant d’usages qui font de la video l’incontournable de demain.
Alors Préparez-vous! Car demain la video sera le contenu média qui va connaître l’ascension la plus spectaculaire!
Interview de Vincent Tessier, Directeur video chez Prisma media
Annabel Ringrave: En quoi cela consiste d’être Directeur video chez Prisma Media?
Vincent Tessier: C’est très simple, c’est définir les moyens pour augmenter la taille de notre catalogue vidéo et nos audiences vidéo.
A.R.: En tant que spécialiste de contenus vidéos, quels sont les ingrédients pour produire une bonne vidéo?
V.T.: D’abord nous on est spécialise dans la video de courte durée. On est plutôt sur un mode vidéo de 2-3 minutes qu’on va consommer en mode snacking. Je dirais que pour ce contenu ce qui va compter c’est d’avoir un contenu court, concis, précis, qui va apporter rapidement soit une expérience de divertissement, soit les réponses à ses questions. Donc quelque chose de très percutant. On dit souvent que les 15 premières secondes de la vidéo sont essentielles pour capter l’attention des utilisateurs, sur le web ou sur le digital, qui sont beaucoup sollicités et qui peuvent rapidement abandonner la vidéo. Il y a beaucoup de vidéos qui ne sont pas vues jusqu’au bout.
A.R.: Quel impact une video peut avoir sur un titre de presse?
V.T.: Alors je crois que le principal impact c’est d’enrichir l’expérience du lecteur. C’est lui donner une alternative au magazine, et qu’il puisse consulter sur d’autres supports, plutôt digitaux, ( que ce soit le web, le mobile ou la tablette), qu’il puisse consommer d’autres contenus pour enrichir l’expérience.
A.R.: J’en déduis finalement que l’expérience utilisateur est extrêmement importante. Maintenant l’utilisateur a besoin d’autres supports medias. Et le support print/papier n’est plus suffisant.
V.T.: C’est exactement ça, l’utilisateur aujourd’hui passe de plus en plus de temps sur sa tablette, sur l’ordinateur
A.R.: sur son smartphone…
V.T.: sur son smartphone et il faut être capable de s’adapter par rapport à ces nouveaux usages en proposant nos contenus, qui sont de qualités, qui sont produits par des journalistes. Pouvoir lui proposer sur le support qu’il utilise et au moment où il l’utilise.
A.R.: Vous êtes Transmédia et c’est ce qui explique qu’en janvier Prisma presse s’est rebaptisé Prisma média.
V.T.: C’est exactement ça. C’était pour pouvoir marquer un tournant dans l’histoire de notre groupe et cette vision que demain les contenus seront consommés sur tous les médias.
A.R.: En règle générale quels sont les avantages de la vidéo en ligne ?
V.T.: Les avantages sont multiples. C’est d’abord pour le magazine de valoriser son image. Pour l’utilisateur c’est d’améliorer son expérience du magazine avec des contenus différents et notamment vidéos. Mais si on revient maintenant sur la partie plus digitale, un utilisateur qui va regarder des vidéos va avoir un engagement plus fort vis à vis de la marque, va rester plus longtemps sur le site et va consommer davantage de contenu. Donc c’est aussi un bon moyen de fidéliser l’audience et de la faire basculer progressivement de la presse vers le digital.
A.R.: En définitive, c’est un super moyen marketing de fidéliser un consommateur.
V.T. : Exactement.
Aujourd’hui on a un rythme de croissance de nos audiences vidéo qui est à deux chiffres tous les mois. On est sur 11,4 millions de vidéos vues sur le mois d’octobre et je pense que c’est des chiffres qu’ont va voir augmenter significativement à partir de 2013. Et de plus en plus on voit que la consommation de vidéos sur les médias est en augmentation parce que cette consommation peut se faire n’importe où, n’importe quand contrairement à la télévision qui se fait dans son salon chez soi.
A.R.: Donc j’en déduis Vincent que les vidéos aujourd’hui boostent le référencement d’un titre.
V.T. : Plus on fait de vidéos, plus on va être référencé et plus on va ressortir dans les moteurs de recherche. Donc c’est effectivement un moyen qui permet d’augmenter les visites sur nos sites web.
A.R.: Donc quelque part c’est un outil marketing et peut-être que cela contribue à augmenter l’achat d’un titre ou l’abonnement à un titre ?
V.T. : C’est vrai mais c’est à double tranchant. Cela permet d’avoir une plus forte visibilité mais encore fait-il que la vidéo soit de qualité. Si la vidéo n’est pas de qualité c’est une expérience qui va plutôt être négative. Par contre si elle est de bonne qualité et répond exactement à l’attente de l’utilisateur il sera plus enclin à aller sur le site et demain acheter ou s’abonner au magazine.
A.R.: Donc vidéo OK mais à condition de produire un contenu de qualité.
V.T. : Ouai tout à fait.
A.R.: Pour poursuivre là dessus, est-ce qu’un meilleur référencement génère plus de publicité ?
V.T. : Oui c’est mécanique. A partir du moment où nos pages et nos vidéos sont mieux référencées, ça va générer des visites sur nos site, ça va générer des vidéos vues et comme sur nos pages, ou dans nos vidéos, on a des emplacements publicitaires et qu’on place des campagnes publicitaires ça va générer des revenus.
A.R.: Parfait.
V.T. : Par ailleurs, ce qui me semble intéressant c’est qu’on est capable de monter des opérations publicitaires couplées entre le print et le digital. Avoir à la fois des publicités dans nos magazines qu’on va retrouver sur nos sites web, qu’on retrouve dans nos vidéos et qu’on va retrouver également dans les tablettes.
A.R.: Et ça vous le faites de plus en plus ?
V.T. : ça c’est une tendance forte du marché. Et d’ailleurs aujourd’hui la plupart des régies publicitaires sont organisées en 360. Elles offrent à leur client une visibilité sur l’ensemble des médias du groupe.
Head to Hand
https://youtu.be/CTqPo_RQNJo
Le smartphone a révolutionné notre façon de communiquer.
Il y a 4 à 5 ans, quand le Smartphone n’existait pas, personne ne semblait choqué de croiser des milliers de passants parlant seuls avec leur téléphone portable scotché à l’oreille.
De la même façon, aujourd’hui, avec l’apparition des Smartphones ou « téléphones intelligents » ou encore « ordinateurs de poche », nous ne sommes pas non plus choqués de croiser des milliers de passants mobiles ou immobiles en train de « tapoter » sur ces derniers.
Progressivement il s’est opéré un glissement de communication de la tête à la main.
Dans le micro-trottoir qui suit les résultats sont très « parlants ».
Il semblerait que l’émission de SMS ou de messages instantanés dépasse largement le nombre de coups de téléphones. Ces données pourraient être confirmées par les opérateurs téléphoniques.
Néanmoins on a accès à quelques chiffres :
En 2009, 19,3 milliards de SMS avaient été émis. Source: le journal du net, résultats de l’ACERP.
On sait également que le passage à la nouvelle année est le temps fort du SMS. En effet, le 1 er janvier 2012 les 3 opérateurs Bouygues télécom, Orange et SFR ont traité plus de 1 milliard de SMS. Source Melty.fr
On comprend bien que les forfaits illimités ont une grande part dans l’explosion du SMS.
Pas étonnant que lorsque l’on tape SMS sur Google, dès la première page c’est « SMS gratuit » qui revient le plus souvent.
Cependant, Rapidité, Praticité, Facilité sont également ce qui fait l’attrait de ce nouveau mode de communication.
Désormais regardez bien! Vous allez croiser quantités de gens tête baissée smartphone à la main peut-être en train d’envoyer un SMS?
Naturology
Aujourd’hui 2 tendances majeures évoluent en parallèle, d’un côté la Technologie de l’autre la Nature.
Dans la pratique, notre société produit toutes sortes de choses en ligne avec les avancées technologiques comme des smartphones, des voitures automatiques, des kits mains libres, des drones, etc…
Mais également beaucoup d’autres choses en ligne avec la nature, le développement durable, le Bio, le commerce équitable, l'écologie comme des aliments certifiés Bio, des vêtements en coton « organic» etc…
Colette vs Merci .
A Paris, 2 concepts stores symbolisent quasiment parfaitement ces 2 tendances :
A deux pas de la place de la concorde, depuis bientôt quinze ans, Colette représente en quelque sorte le courant « technologique » : celui de notre société moderne, capitaliste, où l’on produit quantités de choses plus ou moins belles, sophistiquées, parfois inutiles et souvent à des prix démesurés. Mais pile poil dans la tendance matérialiste d’aujourd’hui.
Chez Colette, on pénètre dans le temple de la modernité: décor moderne, épuré, bien éclairé, et sonore (les rythmes sont comparables à ceux des boîtes de nuit).
Sur le site www.colette.fr on ressent quasiment la même ambiance que dans le magasin.
En entrant sur la gauche, on découvre, entre autres, des livres d’artistes (photographes etc..). Trois à quatre mètres face à l’entrée, sur le pan de mûr sont affichées des baskets de toutes les couleurs. Tout près de ces dernières sont pendus quelques vêtements sportswear. Vers le fond sont exposés quelques bijoux et montres, sans oublier tous les objets High Tech.
Aux caisses on trouve de nombreux « goodies » à des prix abordables.
Au sous sol, on peut déjeuner dans un restaurant « branché » dont l’originalité est de compter le plus grand nombre de références d’eaux gazeuses de Paris.
A l’étage, sont exposés sur mannequins et portants des vêtements de grands créateurs de mode tels Marc Jacobs, Lanvin, Alaïa, etc... Puis des bijoux dont les prix sont comparables à ceux des bijoutiers de la place Vendôme issus quelques fois de créateurs encore peu connus.
Tout à fait au fond du premier étage, on descend d’un demi-étage pour se rendre dans un espace "Beauté" (cosmétiques, maquillages et parfums) avec des marques comme Top shop.
La force de Colette est de réunir tous les ingrédients pour attirer les « branchés ». Et ça a l’air de bien marcher, le magasin est souvent comble.
A deux pas de la place de la République, Merci symbolise l’autre tendance, celle du développement durable, de la nature, de l’écologie, du Bio...
On accède au concept store en passant d’abord sous un porche, puis en traversant une cour intérieure.
Ensuite, on entre dans un hangar. On découvre un immense espace haut de plafond plutôt sombre et calme avec un étage. Quand Merci a ouvert ses portes il y a un peu moins de deux ans, dans la cour intérieure il y avait un fleuriste, entre temps ce dernier a disparu. En revanche, son café littéraire situé le long de la cour intérieure subsiste.
Au rez de chaussée, on est surpris par ce large espace où ne sont exposés que quelques objets. Il faut parcourir au moins quinze mètres avant d’arriver à l’espace Mode ( prêt à porter, chaussures et accessoires). D’autres espaces sont, entre autres, dédiés aux parfums Annick Goutal, à des bijoux de créateurs.
A l’étage, l’espace est exclusivement consacré à la décoration. Certains meubles sont des pièces uniques, d'autres sont taillés dans du bois brut.
Dans l’ensemble du magasin c’est une ambiance « Vintage » qui règne.
La force de Merci est d’être également en phase avec la tendance de notre époque.
Une tendance à vouloir recycler la production et à redistribuer les richesses . Tel est le pari de Merci qui redistribue 100 % de ses bénéfices, via une fondation, à des associations qui aident les femmes et les enfants de Madagascar.
Technologie vs Nature ?
Il semblerait que ces deux tendances suivent leur chemin parallèlement sans empiéter l’une sur l’autre. De fait elles se situent aux antipodes.
La première est alimentée par les nouvelles technologie, l’innovation et n’envisage que le futur.
La deuxième, au contraire, se rassure par des valeurs passées de nostalgie et produit du Vintage. De ces 2 tendances conjointes naîtra une autre tendance alternative qui mixera les 2, je l’appellerai la tendance Naturology.
La tendance Naturology, deviendra très certainement une tendance émergente de demain, à suivre.
Singularity
Le 21 février 2011, le journaliste Lev Grossman introduisit la « Singularity » en publiant un long dossier dans l’hebdomadaire américain Time. La page de couverture ne peut laisser personne indifférent avec son titre choc et son visuel futuriste. Voir la photo liée à cet article.
2045 « The Year Man Becomes Immortal *» *( if you believe humans and machines will become one).
Mais qu’est-ce que « Singularity » une théorie dont certains deviennent adeptes et d’autres rejettent ?
Singularity, peut-être la vie éternelle ?
Tout a commencé avec Raymond Kurzweil.
En 1965, Raymond Kurzweil fait sa première apparition publique lors d’un jeu télévisé intitulé « I’ve got a secret ». Voir la vidéo archivée sur youtube, http://www.youtube.com/watch?v=X4Neivqp2K4
Raymond Kurzweil, ce petit génie alors âgé de dix-sept ans, avait conçu de façon artisanale un ordinateur capable de composer une mélodie. A cette époque les imprimantes n’existaient pas donc Ray Kurzweill avait également eu l’idée d’incorporer une machine à écrire à son ordinateur pour que ce dernier restitue la mélodie par écrit. Ensuite Ray Kurzweil interpreta au piano le morceau composé par l’ordinateur.
C’est à partir de là que Kurzweil «mis le doigt » sur cette importante notion d’intelligence artificielle. Déjà à ce moment là, il devait sentir intuitivement qu’un jour on parviendrait au seuil où l’intelligence artificielle dépasserait l’intelligence humaine.
Quarante six ans plus tard Kurzweil démontre scientifiquement que justement nous approchons du moment crucial ou l’intelligence artificielle sera supérieure à l’intelligence humaine. Entre temps, depuis trois ans Kurzweil a co-fondé une université ainsi qu’un institut dédié à l’intelligence artificielle basé à San Francisco où se tient un sommet annuel auxquels participent psychologues, neurologues, biologistes, médecins etc…
Voici un extrait de l’article de Lev Grossman que j’ai traduit :
Lors du sommet qui s’est tenu en âout 2010 à San Francisco, au delà des discussions concernant l’intelligence artificielle, le sujet du prolongement de la vie fut encore plus largement débattu. (…)
Pour les adeptes de la "Singularity" baptisés « Singularitarian » la vieillesse est une maladie comme une autre. Et que faites-vous des maladies ? Vous les soignez. ( …)
Par exemple, on sait que l’une des causes de la dégénérescence physique associée à l’âge implique les télomères, ces fragments qui se situent au bout de nos ADN. A chaque fois qu’une cellule se divise, ses fragments de télomères se réduisent. Or quand une cellule n’a plus de télomères, elle ne peut plus se reproduire et meurt. Mais l’enzyme, la télomérase a les propriétés d’inverser ce processus. C’est l’une des raisons pour laquelle les cellules cancéreuses vivent si longtemps.
Alors pourquoi ne pas traiter régulièrement les cellules non cancéreuses avec de la télomèrase ?
Cela a été pratiqué en novembre 2010 quand des chercheurs de la Harvard Medical School ont administré de la télomérase à des souris qui souffraient de dégénérescence physique lié à l’âge. Résultat, les dommages disparurent, non seulement les souris allèrent mieux mais surtout elles rajeunirent…
Beaucoup de "Sigularitarian" sont convaincus qu’il sera possible de vivre éternellement à partir de 2045.
Bien évidemment la "Singularity" est très controversée, elle est perçue par certains comme une fantaisie, voire une lubie. En revanche, pour Kurzweil la croissance exponentielle des progrès scientifiques en nanotechnologie et en biotechnologie a des implications extraordinaires sur l’évolution.
Par rapport à la théorie de la sélection naturelle de Darwin on basculerait ainsi vers une sélection artificielle qui poserait évidemment de nombreux problèmes d’ordre éthique.
En 1999, le film Matrix a marqué le coup d’envoi grand public des réflexions sur l’intelligence artificielle et l’articulation des mondes réels et virtuels. Ensuite, d’autres films comme Minority report et plus récemment Inception ont mis en scène des fictions qui s’approchent de la Singularity.
Pour les « Singularitarian » vivre éternellement devient une réalité au point que les gens choisiraient un jour de vivre ou mourir…
Réalité future ou fiction présente, seul l’avenir nous dira si Kurzweil a vu juste.
En attendant, nous continuons à vieillir tout en espérant vivre toujours plus longtemps voire éternellement ?
Air...de médiatisation.
Le 21ème siècle ou la révolution technologique ?
D’une ère industrielle dotée d’une société capitaliste on a basculé dans une ère médiatique dotée d’une société technologique.
En l’espace de 10 à 15 ans, les réseaux câblés, satellites, web démultiplient les possibilités technologiques. Internet, téléphonie mobile, télévision prennent beaucoup d’ampleur.
Cette nouvelle ère sans précédent a des répercutions considérables.
De nouveaux métiers se créent. En France, environ 3 millions d’actifs travaillent dans des start-up. Issues des réseaux câblés et satellites quantités de chaînes de télévision voient le jour.
Dans notre nouvelle ère tous les canaux de médiatisation sont utilisés et remplis au maximum.
Conséquence évidente, les medias nous sollicitent davantage, on passe donc beaucoup plus de temps qu’avant devant les écrans et au téléphone.
Bref, c’est toute notre façon de vivre qui s’en trouve modifiée.
Tout est médiatisé
Dans ce contexte il faut communiquer pour exister.
Il semblerait que tout le monde s’y mette. Les entreprises ont leur site internet, les individus leur blog … Les marques ne seraient pas ce qu’elles sont si la publicité ne les mettaient pas en lumière dans tous les médias. D’ailleurs, on a tellement l’embarras du choix pour communiquer que cela devient un vrai casse tête. Que choisir ? Cinéma, Télévision, Internet, Radio, ou Téléphonie ? Pour s’y retrouver, les entreprises font appel aux agence media.
Internet permet d’avoir recours à de l’information immédiate en temps réel.
Donc on en profite, la moindre information croustillante ou spectaculaire est mise en ligne.
Depuis le 11 septembre 2001, date historique où le monde entier assistait avec stupeur en direct à l’effondrement des Twin Towers à Manahttan, on observe régulièrement des catastrophes naturelles, des guerres, des actes terroristes, des faits divers… Tout cela est devenu courant. Cela ne nous choque plus.
En ce moment le monde entier est en émoi devant l’affaire DSK. Cette dernière est relatée heure par heure jours après jours sur nos écrans, à la radio. Pour autant la presse n’est pas laissée pour compte, DSK a fait quasiment la une de tous les journaux au mois de juin 2011. Et le feuilleton n’est pas fini, cette affaire va nous maintenir en haleine au moins tout l’été 2011 !
Autre phénomène de société, les frasques de Rémi Gaillard retiennent l’attention de millions d’ internautes français et étrangers. Aujourd’hui certaines vidéos comptent plus de 6 millions de pages vues. Monsieur Gaillard est devenu un personnage connu et salué par un très large public au point d’être invité chez Marc-Olivier Fogiel.
Tout est connecté
Les NTIC ou Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication permettent de relayer les informations beaucoup plus rapidement d’un point à un autre et cela de manière transversale (c’est à dire en utilisant plusieurs medias audio-visuels au même moment).
Prenons l’exemple d’un attentat qui a lieu à plusieurs milliers de kilomètres de chez nous. Pendant un laps de temps très court une chaîne de télévision comme BFM TV va diffuser l’information à la une, au même moment on pourra recevoir cette même information via une alerte ou un SMS sur notre téléphone mobile. Dans notre voiture on aura l’information à la radio sur France Info. Chez nous on aura l’information sur notre ordinateur via internet etc…
En toute mobilité ou immobilité nous recevons de l’information sans pour autant l’avoir demandée, elle s’impose à nous.
Avec un simple abonnement téléphonique, on reçoit et on donne des coups de téléphone dans le monde entier. Mais cela coûte cher…
On utilise notre ordinateur ou notre téléphone portable pour de multiples usages :
Avec les réseaux Wi-Fi on se connecte partout sur internet.
Ainsi on peut envoyer un mail via gmail, écouter de la musique sur i-tunes, faire une recherche d’information sur google, regarder une vidéo sur youtube, contacter ses amis sur Facebook, rencontrer l’âme sœur sur Meetic, acheter un meuble sur e-bay, envoyer un CV sur Monster, télécharger des documents, de la musique, des films et cette liste n’est pas exhaustive.
Le commun des mortels ne comprend pas toujours comment tout cela marche ni comment utiliser internet. Faire un achat sur un site marchand, communiquer en direct sur internet via Face Time avec quelqu’un qui se situe à 6000km de vous autant d’actions qui peuvent paraître évidentes à des jeunes générations et très compliquées pour d’autres.
C’est ainsi que tout devient plus transparent…
Des caméras et webcam sont installées un peu partout dans les rues, dans les réseaux routiers (radar), dans les transports en commun (métro), dans les grands magasins. Certaines diffusent les images en permanence sur internet.
En 2001 Loft story a donné le coup d’envoi à la télé réalité. (no comment)
Sur notre portable via une connection internet on peut connaître l’état du trafic sur le périphérique parisien ou sur les autoroutes de France.
Il est possible de créer un espace à soi sur internet via des sites comme youtube ou my space
Désormais réel et virtuel se côtoient en permanence.
Nous devenons les acteurs d’un monde virtuel tout en conservant notre mode de vie réelle.
Par exemple, sur un site marchand type www.amazon.com ou www.fnac.com on va s’acheter un livre. Quelques jours plus tard on recevra ce dernier à la maison. On a donc utilisé le virtuel pour obtenir un objet concret dans le réel.
Autres exemples :
On fait des rencontres virtuelles via des sites comme Meetic, e-darling. Il n’est pas rare que les internautes modifient voire s’inventent une nouvelle identité… Tout cela aboutit ou non à une rencontre réelle.
On joue beaucoup sur la toile, parfois même on s’invente un monde comme dans Second life, site internet ouvert à tous dans lequel vivent des personnages virtuels. Ces derniers évoluent dans un vaste monde virtuel qui correspond aux aspirations souvent inatteignables de l’internaute. Cette fois nous sommes dans le réel les acteurs de ce monde virtuel dans lequel nous faisons vivre un personnage virtuel… Sauf que ce n’est pas du cinéma ni de l’animation c’est simplement un jeu de rôle…qui permet d’assouvir ses fantasmes à tout moment. Intrigant n’est-ce pas ? Mais cela plaît.
On assiste bien à une véritable révolution technologique et comme toutes les révolutions cela ne va pas sans heurt…Dans ce contexte il n’est pas étonnant que l’homme ait parfois du mal à se positionner.
Nous pourrions citer quantités d’effets pervers dus à cette révolution :
Tout devient exigence d’immédiateté, de productivité…
On veut tout et tout de suite ! On veut obtenir des résultats immédiats sans laisser assez de temps aux hommes pour produire, créer, inventer…
Tout s’écroule plus rapidement, parfois on se dit même qu’il n’y a « plus rien qui tient » …
Par exemple au niveau du système bancaire et financier le cours d’une action peut monter et surtout chûter très rapidement. Et c’est toute une économie qui peut en pâtir. On se souvient de l’affaire Jérôme Kerviel.
Malgré lui, le comportement de l’internaute devient de plus en plus visible sur la toile…
Autre effet pervers de ce nouveau système : nous existons au travers de réseaux sociaux ou d’achats. Nos actions sont consignées sur la toile, parfois elles sont même repérées par des moteurs de recherches. En effet, quand on recherche de l’information sur un produit à acheter par exemple un aspirateur, il n’est pas rare de voir apparaître quelques bannières publicitaires montrant la photo et le prix du dernier « Dyson » ou « Electrolux » vendu sur un site marchand…
On peut imaginer quelques nouvelles tendances pour demain :
Bientôt notre CV ne servira plus à rien il sera remplacé par les réseaux sociaux type Linked in ou Viadeo ( réseaux dans lesquels on trouve notre expérience professionnelle, ainsi que notre réseau de connaissance) … alternativement notre CV pourra être remplacé par un blog.
Bientôt les chèques n’existeront plus. L’ère de médiatisation alliée au développement durable a des effets de dématérialisation.
Pour payer un achat, il n’y aura plus besoin d’insérer sa carte de crédit dans une machine, il suffira de la scanner » .
Bientôt l’internaute pourra monnayer ses actions sur internet.
Par exemple vendre de l’information le concernant, veiller ou assurer la surveillance des intérêts d’autres internautes sur la toile…
Bientôt tous les espaces gratuits disparaîtront sur internet, il faudra peut-être tout acheter, à quand la fin des you tube et my space gratuits ?
Bientôt nous n’aurons pas besoin de nous déplacer à l’université pour suivre nos cours, nous serons formés par visioconférence. Et peut-être même que nous passerons une partie de nos examens à la maison.
Bientôt nous maîtriserons davantage le temps et l’espace grâce à cette révolution qui ne fait que commencer et qui aura des applications plus conséquentes notamment en termes de transports.
De la même façon que nous payons chers nos transport aériens, bateaux etc… , bientôt il faudra payer cher pour avoir accès à toutes les autoroutes de l’information ?
On pourrait imaginer encore quantités d’exemple de ce que le monde de demain nous réserve…
En attendant, des régulations et ajustements seront nécessaires pour mieux maîtriser le couple réel-virtuel véritable courant d’Air médiatique…