Jérôme Mesnager

https://youtu.be/m5ksiGC8fl8

Jérôme Mesnager est un artiste exceptionnel.
Tant par son art singulier, original, créatif et surtout libre que de par sa personnalité attachante,  joviale et « enfantine ».

Son « street art » est loin des tags et graffitis souvent rebelles mais bien plus proche d’un art naïf qui fait passer un message tout en douceur.
Et ce n’est pas très courant dans le Street Art.

Jérôme Mesnager me fait penser au Petit Prince de Saint Exupéry qui serait descendu de sa planète pour explorer le monde puis apposer voire imposer son personnage, le fameux bonhomme blanc.
Et c’est exactement ce que Jérôme fait depuis janvier 1983.

Dans les années 80, Jérôme a pris la liberté de marquer des territoires aussi variés que les quais de Seine,  les pyramides d’Egypte ou la grande muraille de Chine de son emblématique homme blanc.

De fait, il a su imposer très librement son style unique.

Résultat, il a connu le succès très jeune en faisant vivre et voyager son personnage sur des milliers de supports urbains à travers le monde.
En 1988, il a même publié  « Le tour du monde du bonhomme blanc ».

Pour Jérôme Mesnager, l’homme blanc « c’est l’idée de l’homme libre », «  l’idée de créer un être idéal », « pour exprimer un symbole de paix  voir un symbole de liberté sur la terre ». Ce qui intéresse Jérôme « c’est transformer un lieu, le prendre tel qu’il est, et chambouler tout. »

Depuis maintenant trente ans, à travers l’homme blanc, Jérôme Mesnager déploie un véritable message d’espoir simple et universel pour que tout le monde soit heureux quelque soit  la durée de son passage sur la planète terre.

N’est-ce pas là le véritable talent de Jérôme ?

Retrouvez les toiles de Jérôme Mesnager à la galerie Art Jingle à Paris.

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Art Symbol

Au fil des ans, mes nombreux passages devant la galerie Art Symbol m’ont décidé à franchir les lieux.

Tout simplement parce que les jeunes frères Richard et Bruno Mastey  propriétaires de la galerie ont toujours sélectionné des artistes modernes, innovants, dont le style est le plus souvent coloré et joyeux.

C’est ainsi que Richard m’a gentiment ouvert les portes de ses jolies galeries situées au 21 et au 24 place des Vosges. Les emplacements sont extraordinaires puisqu’ils se situent sous les arcades face à la place.

Dans la video reportage-interview ci-dessous, Richard commente les créations des artistes contemporains Steli, Tauber, Dorit, Abelardo, Kracov, Cooper, Chinikov, Cooper et Dubois.


Art Jingle


Aujourd’hui des tableaux, dessins, films de genre « Comics » jaillissent . Ils sont évidemment largement inspirés de  la grande époque des Marvel  Comics.

Des super héros comme Superman, Spiderman ou Batman sont dans l’air du temps.
On peut même dire qu’ils sont devenus intemporels.

Quelques toiles exposées en vitrine de l’artiste Rod, dont le genre s’apparente aux Comics,  ont suffit à me faire franchir le seuil de la galerie Art Jingle. J’ai fait la connaissance de Stéphane Bou qui a accepté volontiers que je revienne faire un reportage.

La galerie Art Jinle Contemporary favorise l’exposition d’artistes innovants, principalement issus de la « nouvelle figuration plasticienne ». Leurs créations, ancrées dans le réel, offrent les moyens de comprendre ce dernier, de le dépasser quelque soit le médium utilisé ( photographie, sculpture, peinture, installations, etc…).

Dans ce reportage , Stéphane Bou nous parle des artistes Hervé Perdriel, Costa et Rod


Sébastien Ardouin Dumazet

http://www.youtube.com/embed/kNb7j2UEkR0

A l’occasion d’un reportage sur la Galerie Carré d’Artistes, j’ai eu la chance d’interviewer Sebastien Ardouin Dumazet dont j’admirais déjà le travail.

Sébastien est un artiste de son temps qui aime mélanger les genres en associant des époques différentes, du graphisme, du collage.
Sébastien peint depuis vingt ans. Ses toiles sont colorées, esthétiques et uniques. Il s’inspire de ses voyages et plus particulièrement de l’art japonais dont il est passionné. La preuve, Sébastien apprend le japonais depuis quelques années.

Dans la video qui suit on peut observer une dizaine de ses toiles. Ensuite, Sébastien nous parle de son style, de son inspiration et de ses projets.

Comme il le dit lui même, Sébastien vend du rêve pour nôtre plus grand plaisir. Il fait partie des artistes qui méritent de rencontrer le succès car son talent n’est plus à prouver, regardez!

Retrouvez les oeuvres de Sébastien Ardouin Dumazet à la galerie Carré d’Artistes du marais, 29 rue Vieille du temple, 75004 Paris.


Carré d'Artistes

Par un beau dimanche de Printemps, je me balade dans le marais, par hasard je découvre une Galerie pas comme les autres…
Une galerie en réseaux…
Carré d’Artistes c’est avant tout un réseau de 9 galeries en France et en Europe.

Un concept original et novateur.
Parce que les amateurs recherchent un moyen simple et adapté pour accéder à l’art contemporain. Parce que les artistes souhaitent exposer leurs œuvres auprès d’un large public, 
Carré d’artistes® propose de relier ces deux mondes en demandant aux artistes de créer des toiles selon 4 formats carrés  allant  de 10 cm à 30 cm avec des prix  s’échelonnant de 67 à 307 euros.

Galerie d’artistes référence régulièrement de nouveaux artistes contemporains. A ce jour, elle compte 350 artistes du monde entier. Chaque galerie compte plus de 1000 créations uniques et originales.
L’avantage de la galerie en réseau est de permettre aux œuvres de circuler donc d’augmenter les chances de faire connaître les artistes et de proposer une large variété aux amateurs.
La vidéo qui suit est l’occasion d’observer quelques toiles contemporaines dans leur format carré et de s’entretenir avec Johanna Devlin, responsable de la Galerie du marais à Paris.


Sandra Dechnik

https://youtu.be/-sfrIkemLss
En mars 2012 Sandra Dechnik a réalisé 50 toiles originales suivant un thème particulier : Mr K The Diabolikal Super Kriminal. Thème qui s’inspire de films sataniques et diaboliques des années 1960-1970 tels les James Bond, Hitchcock etc… L’idée était de créer un univers à la fois  glamour et criminel.

Toutes les toiles ont été exposées à L’Autre Maison chez Fabrice Diomard, décorateur d’intérieur.
Retrouvez une partie de ces toiles dans les vidéos qui suivent.

Mais qui est Sandra Dechnik ?

Sandra Dechnik vient du Sud-Ouest plus exactement de Pau où elle est née. A dix huit ans elle monte à Paris pour ses études qui la mèneront directement à sa passion : la Mode. Elle commence sa vie professionnelle en effectuant de nombreux stages dans le stylisme notamment chez Dior Haute couture et Lagerfeld. Puis elle se dirige vers la vente et travaille longtemps pour Gucci. Aujourd’hui Sandra est responsable de la boutique de chapeaux Marie Mercier à Paris.

Parallèlement à son parcours dans la Mode Sandra est une créatrice originale qui pratique le collage depuis l’âge de douze ans.

Bien évidemment la Mode influence considérablement ses créations mais pas seulement. Ses sources d’inspiration tournent également  autour de l’Art et plus particulièrement le dadaïsme ainsi que l’art du graffiti. Sandra s’inspire également de ses voyages réguliers sur le continent Africain.

Véritable Artiste, Sandra a le don de mixer des formes féminines avec des couleurs éclatantes selon  un assemblage précis qui évoque souvent quelque chose de surréaliste. Cela donne à ses collages un genre Ethnique Eclectique toujours Esthétique dans un style ludique, pop, sophistiqué et souvent décalé.


La ruche, A-D Gallizia

Visite privée à la Ruche

Le 31 janvier 2012 Alain-Dominique Gallizia nous a ouvert les portes de la ruche, son atelier d’artistes.

Dans cet espace longitudinal, haut de plafond sont exposées et entreposées de nombreuses toiles d’artistes dont la majorité sont des pionniers dans l’art du Graffiti.

Dans une première vidéo A-D Gallizia nous raconte la genèse du mouvement.

Par ailleurs, Il insiste sur un point important : selon lui, le graffiti n’est pas un art de la rue, il ne devrait donc pas figurer dans la catégorie « Street Art ». Il nous explique pourquoi.

Dans une deuxième vidéo A-D décrypte l’aspect technique du graffiti.

https://youtu.be/ePmx2ehsueo


Graffi-time

Graffitis, 40 ans de couleurs interdites?

Il y a quelques mois j’ai remarqué que tags, fresques, graffitis, dessins, pochoirs étaient de plus en plus présents sur les murs, camions, trains, panneaux, etc…

Au départ je me suis dit qu’il y avait une recrudescence de ce phénomène considéré comme du Street Art par certains,  du Vandalisme par d’autres, et enfin les deux à la fois pour les connaisseurs.

Au bout d’un certain temps, j’ai constaté que je ne me trompais pas.

Pas une journée sans tomber sur un tag.

De là, j’ai commencé à faire des recherches. Hélas je me lançais dans un vaste chantier.

Tout d’abord parce que historiquement la fresque existe depuis la préhistoire. Ensuite, parce que cette dernière est un moyen d’expression anthropologique, politique, sociétale etc… et enfin parce que tags et graffitis représentent plus que tout cela, ils s’inscrivent dans un véritable mouvement universel…

Depuis maintenant 40 ans les graffitis se déploient sur les murs, devantures de magasins, panneaux routiers. Mais c’est véritablement depuis les années 2000 que les graffitis classés dans la catégorie Street Art commencent à être reconnus.

Aller à la rencontre des graffitis c’est plonger dans un monde qui  nous émerveille. Surtout lorsqu’on découvre au détour d’une friche urbaine une fresque colorée, souvent explosive qui fait rêver et ne fait qu’embellir un chantier en démolition, une gare sinistrée, un mur hostile…

A New York pendant plus de 30 ans Henry Chalfant  a photographié de nombreux graffitis sur les trains. Avec Martha Cooper ils les ont immortalisés dans un ouvrage culte intitulé SUBWAY ART. En 1984, Henry Chalfant a également produit STYLE WARS documentaire qui relate l’histoire du développement du Street Art indissociable du développement du Hip Hop. Le film a obtenu le Grand prix du documentaire au Sundance film festival.

Aujourd’hui, en France, c’est Alain-Dominique Gallizia, architecte, qui prend la relève en organisant d’extraordinaires manifestations. D’autres l’ont précédé, Jack Lang avec une exposition au musée des monuments français en 1991, Agnès b dans ses galeries privées.

En 2009, Alain-Dominique Gallizia organisait la première grande exposition internationale d’art du graffiti au Grand Palais. www.tagaugrandpalais.com

Cette exposition rassemblait les plus grands graffeurs du monde entier.

En effet, les stars internationales Ash, Bando, Blade, Ces, Crash, Dondi, Jay One, Jonone, Futura 2000, Nunca, Psyckoze, Quik, Ramellzee, Seen, Stayhigh, Taki 183 et Toxic étaient toutes présentes à l’appel.

Après « 40 ans de Pressionnisme », Alain-Dominique Gallizia semble ouvrir une brèche pour promouvoir cet art urbain.

Depuis l’événement au Grand Palais, une soixantaine de galeries ont ouvert leurs portes aux « Street Artists ».

S’il a fallu tant d’années avant d’inscrire le graffiti comme un art c’est parce que ce dernier a toujours subi un certains nombre de pressions qui ont bloqué son développement : pression de la ville, pression du public, pression des artistes et pression de la bombe. Source Beaux Arts éditions, collection Gallizia.

Aujourd’hui, l’art du graffiti est tout à fait dans l’air du temps.

Il n’aspire qu’à fleurir, d’ailleurs le groupe LVMH l’a bien compris puisque l’année dernière à travers la marque Kenzo sortait le parfum Flower Tag dont la campagne publicitaire avait pour support un mûr de Tags.

http://www.kenzo-flowertag.com/

Autre exemple, en 2011 la maison Hermès a demandé à Kongo, graffeur reconnu dans l’art du writing, de développer des imprimés de Tags sur des carrés Hermès. ( photo à la une de cet article).

Ces foulards ont été produits en 50 000 exemplaires à travers le monde. Quelques mois plus tard il n’en restait plus un seul à vendre sur le marché. Voir la vidéo de Claude Kunetz

Preuve que la quintessence du luxe s’intéresse à cet art de très près et lui trouve des applications concrètes au niveau de la consommation.

Mais quel avenir pour les graffitis ?

Plusieurs scénarios sont envisageables :

1-     Street Art= Art et/ou Vandalisme ? Dans certains pays, apposer une signature sur un mûr est passible d’emprisonnement. Ce problème demeurerait chez certains pays réfractaires freinant ainsi le développement de cet art.

2-    Dans cette ère « technologique » ne peut-on pas considérer que les graffitis sont arrivés à maturité ? Contrairement à ce que l’on pourrait penser, son intérêt résiderait dans une certaine nostalgie du passé pour le Writing?

3-    Un enseignement de cet art dans les écoles assurerait sa pérennité. Ainsi de nombreux artistes déploieraient leur talent sur de larges toiles à l’instar de celles que les plus grand graffeurs au monde ont produit pour l’exposition Tag au Grand Palais. L’art du graffiti serait enfin reconnu, apprécié, et considéré comme l’art pictural le plus en phase avec notre époque.


Galerie Wallworks

Street Art à la galerie Wallworks

Immergée dans l’univers du tag et du graffiti depuis plusieurs mois, jeudi 12 janvier je me rends au dernier vernissage de la galerie Wallworks.

Après le succès de l’exposition Off The Wall qui s’est tenue à Singapour du 19 au 26 novembre 2011, la galerie Wallworks propose une version parisienne de l’événement.

Neuf des graffeurs présents à Singapour, Alex, Ceet, Colorz, Fenx, Gilbert, Kongo, Lazoo, Sonic et Tilt, se retrouvent à la galerie parisienne pour présenter chacun 3 toiles.

Pour moi, c’est l’occasion d’interviewer les artistes Fenx et Gilbert ainsi que Claude Kunetz, directeur de la galerie, qui accepte volontiers de parler de ses projets.

Retrouvez également toutes les photos des toiles exposées actuellement à la galerie Wallworks.