Sandra Clodion
Sandra Clodion a toujours été passionnée par la décoration et le travail artistique. Elle a d’abord été travailleur social dans un CAT auprès d’adultes handicapés et d’enfants polyhandicapés où elle organisait des activités manuelles telles que la céramique, la peinture sur soie et le tissage.
Ensuite, elle devient étalagiste de mode pour de grandes enseignes.
Dans les années 2000, Sandra intègre une formation de Tapissier d’ameublement à L’infa Créar, puis elle s’installe à son compte en mai 2006.
Elle ne tarde pas à rencontrer Johanna Gullichsen désigner de tissus finlandais grâce à laquelle elle confectionne des rideaux pour l’institut Finlandais.
En 2008 Sandra éprouve un véritable coup de coeur en découvrant le papier tissé japonais, Kamihimo, sur le salon Maison & Objet. C'est à ce moment précis qu'elle fait la connaissance de son fabriquant japonais Takayasu Ueda avec qui elle travaille en partenariat depuis trois ans.
Puis, tout s’enchaîne. Tout en conservant son métier de Tapissier, la création prend le dessus.
Sandra participe régulièrement depuis trois ans au salon Maison & Objet avec son fournisseur Takayasu Ueda.
Vincent Grégoire
Vincent Grégoire est responsable du département Art de vivre à l’agence Nelly Rodi. Il exerce le métier de « chasseur de tendance » ou « tendanceur ».
J’ai rencontré Vincent Grégoire en juin 2011 lors de la 3ème édition des Rencontres Nelly Rodi pour l’innovation.
Quelques mois plus tard, Vincent Grégoire a très gentiment accepté de jouer le jeu du décryptage des tendances de Mode et Design 2012.
Dans un premier temps, Vincent Grégoire m’a accompagnée au Who’s Next, salon de Mode prêt à porter qui s’est tenu à la porte de Versailles du 3 au 6 septembre 2011, www.whosnext.com/.
Ce fut l’occasion d’effectuer un tour de piste des nouvelles collections de prêt à porter pour la saison Printemps/Eté 2012, voir la vidéo.
Dans un deuxième temps, Vincent m’a conviée au Forum Tendance qui s’est tenu au salon Maison & Objet à Villepinte du 9 au 13 septembre 2011, www.maison-objet.com/
Vincent Grégoire a conçu un espace où il évoque les tendances de notre temps en partant d’un concept qu’il a baptisé Couplicité.
Dans la première vidéo, Vincent Grégoire explique comment il aboutit à ce néologisme Couplicité. Dans la deuxième vidéo, Vincent illustre la Couplicité via une sélection d’objets (meubles, arts de la table, objets de décoration) qu’il met en scène.
Vincent Grégoire et Annabel Ringrave au Who's Next
Tendance Couplicité par Vincent Grégoire - NellyRodi
Partie 1: Explication de la Tendance Couplicité
Tendance Couplicité par Vincent Grégoire - NellyRodi
Partie 2: Illustration de la Tendance Couplicité
Le Grand mix
Le Grand mix n’est pas sans rappeler à certains la signature de Radio Nova (101.5 sur la FM ). Forte de plusieurs années d’existence cette dernière vieillit plutôt bien car le grand mix est plus que jamais dans l’air du temps.
Dans un monde global, transparent, technologique où l’on voyage davantage, tout se mélange.
Les précurseurs :
De tout temps, c’est la musique qui a su rassembler le plus les genres, les ethnies, les rythmes. Dans un Hors-série de Courrier international de l’été 2011 consacré à la musique, voici un extrait du critique et DJ hispano-mexicain Enrique Helguera de la villa qui résume bien la situation :
« Les nouveaux logiciels d’enregistrement et d’autoédition, l’iPod et surtout le développement spectaculaire d’internet ont fait disparaître les frontières spatio-temporelles de la musique et mondialisé les archives sonores. La musique ne suit plus une évolution linéaire, du passé vers le futur, mais un modèle circulaire en pleine expansion. Grâce aux samplers, Billie Holiday ou Dinah Washington renaissent dans des morceaux de rap ou d’electro. Aujourd’hui plus rien n’est ancien ou moderne, tout est perçu comme une couleur ou une texture sonore que l’artiste contemporain peut utiliser à sa convenance. L’évolution de la musique n’est plus verticale ni dominée par la tradition occidentale : l’irruption de ces autres langages que sont les musiques dites ethniques ou du monde l’a rendue horizontale et transversale. Un paysage nouveau se dessine dans lequel traditions et modernité se confondent, se heurtent et s’entrecroisent dans d’imprévisibles réactions à haute tension, donnant naissance à des composés hybrides ou à de nouvelles particules élémentaires. »
Par exemple, le DJ David Guetta connaît un succès phénoménal en mixant les genres, en produisant des groupes comme les Black eyed peas qui n’hésitent pas à reprendre l’original morceau funky « Time of my life » de Dirty dancing pour le réadapter en rap sous le nom de The Time (Dirty Bit), voir la vidéo sur You tube :
http://www.youtube.com/watch?v=JwQZQygg3Lk
Dans la vidéo vue presque 150 millions de fois tous les ingrédients sont présents pour plaire aux jeunes : dance floor, autres dimensions dans l’espace, écrans, animations…
Cette tendance au grand mix n’est pas exclusive à la musique c’est une véritable tendance sociétale que l’on retrouve dans la mode, le design, la cuisine… et d’un point de vue plus général chez l’homme.
Métissages
Les hommes voyagent plus et communiquent davantage. Au fur et à mesure ils se décloisonnent, ils partagent davantage de richesses, se comprennent mieux et finissent par se mélanger. En 2009, la France comptait environ 84000 mariages mixtes soit presque un mariage sur trois (27 %). Source www.lefigaro.fr , article publié le 21 / 01/ 2010.
Barak Obama premier président d’origine noire de l’histoire des Etats-Unis élu en 2008 symbolise parfaitement cette nouvelle ère du grand mix. Ce dernier a été élu parce qu’il a su rassembler Blancs et Noirs par ses idées.
Design vs Brocante
Jusqu’au début des années 1990, le Design était le symbole des années 50, 60, considéré pour certains comme ringard. A partir du milieu des années 90, le Design revient en force avec des grands nom comme Jean Nouvel, Philippe Starck, ……
Non seulement le Design acquiert une vraie légitimité mais il a supplanté la grande vague des antiquaires et brocantes. Toutefois, la grande tendance d’aujourd’hui est de mélanger les deux. On aime décorer ses appartements en jouant sur le contraste ancien/ moderne.
On se meuble en Ikea, en habitat, conforama, BHV, et autres grandes enseignes, puis on décore avec de vieilles affiches, de vieux objets vintage. Et vice et versa on se meuble avec de l’ancien et on décore ses murs avec des photos contemporaines, des tapisseries modernes etc…
La mode
Comme la musique la mode illustre parfaitement ce grand mix.
Non seulement la mode est plurielle mais tout est mixé.
On mixe les formes, les imprimés, les matières. Voir les articles :
– Multiformes
La cuisine aussi…
Depuis quelques décennies la cuisine n’est pas épargnée. On a d’abord parlé de nouvelle cuisine quand il s’agissait d’être créatif dans les assiettes avec un style plus épuré.
Aujourd’hui il n’est pas rare de voir plusieurs cuisines cohabiter. Par exemple au restaurant, plus personne ne remarque vraiment que l’entrée est espagnole, le plat français, le dessert américain. Cela est normal et inscrit dans les mœurs. La cuisine devient transversale comme la musique. Elle se démocratise, on voit émerger davantage d’émissions de téléréalité comme Top Chef, Master chef.
A vos marques, prêts, feux, partez ! L’ère du Grand Mix ne fait que commencer !
Icônes de Mode
Aujourd’hui les magazines féminins parlent de plus en plus de ces stars ou égéries qu’on qualifie « d’icônes ».
Les questions qu’on peut se poser sont : comment accède t-on au statut d’icône ? et est-ce que ces icônes influencent-elles véritablement la mode ?
Icône, Mode d’emploi :
- Star système
Tout d’abord elles sont actrices, chanteuses, mannequins, présentatrices télé, sportives de haut niveau, premières dames, princesses ou riches héritières...
Elles s’appellent Kate, Charlotte, Jessica etc..
- Mondialisation
Elle font tout pour être vues partout et par tous.
Au delà de leur profession elles entretiennent leur notoriété en participant à des galas de charité. On les aperçoit lors de défilés de mode ou soirées branchées. Elles viennent encore de signer un contrat publicitaire avec une marque.
- Style
Elle ont un style bien à elles.
C’est d’ailleurs ce qui distingue les icônes des autres stars. Et toute la clef est là.
L’icône doit avoir un style identifiable, reconnaissable. Son style est Hippie Chic, Fashion Cool, Casual Chic, Classique Rock, Preppy, Glam Rock, Rock and Folk, etc…
Mais ce phénomène n’est pas nouveau, les stars qui ont du style ont toujours été égéries de marques. Car tout le monde sait que la star fait vendre !
Aujourd’hui on réalise même des publicités avec des stars mythiques comme John Lennon pour citroën, Steve McQueen pour Tag Hueur, Alain delon, pour Dior et plus récemment Brigitte Bardot pour Lancel. Vivantes ou non ces stars sont mises en avant pour le style qu’elles ont représenté. Un style « moderne » pour John Lennon, d’où l’accroche publicitaire « Anti-retro » de Citroën. Un style ultra féminin sexy français pour Brigitte Bardot qui incarnait l’ingénue libérée symbolisant l’émancipation de la femme dans « Et dieu… créa la femme » en 1956 d’où le slogan publicitaire « Et Lancel créa…le B.Bardot ».
Le magazine Elle.fr a sélectionné 50 icônes de style qui répondent à ces critères.
Icône, influence de mode :
Aujourd’hui, tout l’univers de la mode repose sur cette tendance « iconique » qui ne fait que s’amplifier avec le temps.
Les journalistes de mode identifient le style des « élues », relèvent la marque de leurs vêtements, proposent des vêtements similaires à moindres prix…
Le paroxysme de cette tendance a lieu chaque année au moment de la remise des oscars à Hollywood.
Les icônes de mode influencent donc fortement la mode et ses créations. En effet, certains modèles de vêtements/accessoires sont créés pour elles et parfois même par elles. Par exemple aujourd’hui, Gucci crée des modèles exclusifs pour la princesse Charlotte Casiraghi. Il y a quelques années, Lou Doillon créait des vêtements en partenariat avec la Redoute tandis qu'en 2011 elle en devient l'égérie. La mannequin russe Natalia Vodianova a redoré l'image d'Etam en créant de la lingerie et des maillots dont elle est également ambassadrice de charme.
Donc un véritable échange de procédés s’est installé entre l’icône et l’institution.
Cela a atteint de telles proportions que la mode ne peut plus s’affranchir de ce modèle «iconique» progressivement devenu modèle « économique »…
Mise à jour du 11 septembre 2011
Cette tendance atteint son paroxysme dans la dernière campagne de Dior réalisée par Jean-Jacques Annaud.
L'actuelle icône Charlize Theron côtoie 3 icônes légendaires ressuscitées le temps d'un film publicitaire.
Tilt ideas
Brice Auckenthaler et Sophie Combes co-fondateurs de Tilt ideas interviennent sur des problématiques liées au repositionnement de marques, à la prospective, à la veille, aux tendances, à l'innovation et à la conduite du changement en entreprise ou sur de nouveaux marchés. Adidas, Coca Cola, Renault et La Banque Postale sont clients de Tilt Ideas, dont l'ambition est de développer la QI (ou "Qualité d'Initiative") de leurs partenaires.
séquence 1 : lien entre tendance et innovation
séquence 2 : un produit innovant réunit 4 tendances.
séquence 3 : comment les média influencent-ils les tendances?
séquence 4 : comment Tilt ideas prévoit les tendances de demain?
Mode plurielle
A chaque fois que je lui pose la question « qu’est-ce qui est à la mode en ce moment ? », mon ami Ian qui travaille au Vogue américain à Paris me répond :
« Il n’y a pas une mode mais des modes ».
Et il a raison. Impossible de réduire la mode à la simple expression d’une forme tendance, d’une couleur tendance ou d’un imprimé tendance.
En fait la mode est devenue plurielle.
On raisonne davantage en termes de looks et quand bien même, pour un look et pour un même produit plusieurs formes peuvent cohabiter.
Par exemple, un look peut-être BCBG qu’on porte un Slim (pantalon près du corps) ou son pendant un Flare (pantalon droit et plus ou moins large évasé).
En fait il est devenu difficile de s’y retrouver car aujourd’hui 2 produits contraires sont à la mode en même temps…
Ce constat se généralise à tout l’univers de la mode. Couleurs, imprimés et formes sont pluriels.
Pour être "tendance", il n’est plus question de suivre une tendance mais plutôt de s’inspirer de la pluralité des modes pour créer son propre style.
A vos looks, la mode plurielle ne fait que commencer!
Air...de médiatisation.
Le 21ème siècle ou la révolution technologique ?
D’une ère industrielle dotée d’une société capitaliste on a basculé dans une ère médiatique dotée d’une société technologique.
En l’espace de 10 à 15 ans, les réseaux câblés, satellites, web démultiplient les possibilités technologiques. Internet, téléphonie mobile, télévision prennent beaucoup d’ampleur.
Cette nouvelle ère sans précédent a des répercutions considérables.
De nouveaux métiers se créent. En France, environ 3 millions d’actifs travaillent dans des start-up. Issues des réseaux câblés et satellites quantités de chaînes de télévision voient le jour.
Dans notre nouvelle ère tous les canaux de médiatisation sont utilisés et remplis au maximum.
Conséquence évidente, les medias nous sollicitent davantage, on passe donc beaucoup plus de temps qu’avant devant les écrans et au téléphone.
Bref, c’est toute notre façon de vivre qui s’en trouve modifiée.
Tout est médiatisé
Dans ce contexte il faut communiquer pour exister.
Il semblerait que tout le monde s’y mette. Les entreprises ont leur site internet, les individus leur blog … Les marques ne seraient pas ce qu’elles sont si la publicité ne les mettaient pas en lumière dans tous les médias. D’ailleurs, on a tellement l’embarras du choix pour communiquer que cela devient un vrai casse tête. Que choisir ? Cinéma, Télévision, Internet, Radio, ou Téléphonie ? Pour s’y retrouver, les entreprises font appel aux agence media.
Internet permet d’avoir recours à de l’information immédiate en temps réel.
Donc on en profite, la moindre information croustillante ou spectaculaire est mise en ligne.
Depuis le 11 septembre 2001, date historique où le monde entier assistait avec stupeur en direct à l’effondrement des Twin Towers à Manahttan, on observe régulièrement des catastrophes naturelles, des guerres, des actes terroristes, des faits divers… Tout cela est devenu courant. Cela ne nous choque plus.
En ce moment le monde entier est en émoi devant l’affaire DSK. Cette dernière est relatée heure par heure jours après jours sur nos écrans, à la radio. Pour autant la presse n’est pas laissée pour compte, DSK a fait quasiment la une de tous les journaux au mois de juin 2011. Et le feuilleton n’est pas fini, cette affaire va nous maintenir en haleine au moins tout l’été 2011 !
Autre phénomène de société, les frasques de Rémi Gaillard retiennent l’attention de millions d’ internautes français et étrangers. Aujourd’hui certaines vidéos comptent plus de 6 millions de pages vues. Monsieur Gaillard est devenu un personnage connu et salué par un très large public au point d’être invité chez Marc-Olivier Fogiel.
Tout est connecté
Les NTIC ou Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication permettent de relayer les informations beaucoup plus rapidement d’un point à un autre et cela de manière transversale (c’est à dire en utilisant plusieurs medias audio-visuels au même moment).
Prenons l’exemple d’un attentat qui a lieu à plusieurs milliers de kilomètres de chez nous. Pendant un laps de temps très court une chaîne de télévision comme BFM TV va diffuser l’information à la une, au même moment on pourra recevoir cette même information via une alerte ou un SMS sur notre téléphone mobile. Dans notre voiture on aura l’information à la radio sur France Info. Chez nous on aura l’information sur notre ordinateur via internet etc…
En toute mobilité ou immobilité nous recevons de l’information sans pour autant l’avoir demandée, elle s’impose à nous.
Avec un simple abonnement téléphonique, on reçoit et on donne des coups de téléphone dans le monde entier. Mais cela coûte cher…
On utilise notre ordinateur ou notre téléphone portable pour de multiples usages :
Avec les réseaux Wi-Fi on se connecte partout sur internet.
Ainsi on peut envoyer un mail via gmail, écouter de la musique sur i-tunes, faire une recherche d’information sur google, regarder une vidéo sur youtube, contacter ses amis sur Facebook, rencontrer l’âme sœur sur Meetic, acheter un meuble sur e-bay, envoyer un CV sur Monster, télécharger des documents, de la musique, des films et cette liste n’est pas exhaustive.
Le commun des mortels ne comprend pas toujours comment tout cela marche ni comment utiliser internet. Faire un achat sur un site marchand, communiquer en direct sur internet via Face Time avec quelqu’un qui se situe à 6000km de vous autant d’actions qui peuvent paraître évidentes à des jeunes générations et très compliquées pour d’autres.
C’est ainsi que tout devient plus transparent…
Des caméras et webcam sont installées un peu partout dans les rues, dans les réseaux routiers (radar), dans les transports en commun (métro), dans les grands magasins. Certaines diffusent les images en permanence sur internet.
En 2001 Loft story a donné le coup d’envoi à la télé réalité. (no comment)
Sur notre portable via une connection internet on peut connaître l’état du trafic sur le périphérique parisien ou sur les autoroutes de France.
Il est possible de créer un espace à soi sur internet via des sites comme youtube ou my space
Désormais réel et virtuel se côtoient en permanence.
Nous devenons les acteurs d’un monde virtuel tout en conservant notre mode de vie réelle.
Par exemple, sur un site marchand type www.amazon.com ou www.fnac.com on va s’acheter un livre. Quelques jours plus tard on recevra ce dernier à la maison. On a donc utilisé le virtuel pour obtenir un objet concret dans le réel.
Autres exemples :
On fait des rencontres virtuelles via des sites comme Meetic, e-darling. Il n’est pas rare que les internautes modifient voire s’inventent une nouvelle identité… Tout cela aboutit ou non à une rencontre réelle.
On joue beaucoup sur la toile, parfois même on s’invente un monde comme dans Second life, site internet ouvert à tous dans lequel vivent des personnages virtuels. Ces derniers évoluent dans un vaste monde virtuel qui correspond aux aspirations souvent inatteignables de l’internaute. Cette fois nous sommes dans le réel les acteurs de ce monde virtuel dans lequel nous faisons vivre un personnage virtuel… Sauf que ce n’est pas du cinéma ni de l’animation c’est simplement un jeu de rôle…qui permet d’assouvir ses fantasmes à tout moment. Intrigant n’est-ce pas ? Mais cela plaît.
On assiste bien à une véritable révolution technologique et comme toutes les révolutions cela ne va pas sans heurt…Dans ce contexte il n’est pas étonnant que l’homme ait parfois du mal à se positionner.
Nous pourrions citer quantités d’effets pervers dus à cette révolution :
Tout devient exigence d’immédiateté, de productivité…
On veut tout et tout de suite ! On veut obtenir des résultats immédiats sans laisser assez de temps aux hommes pour produire, créer, inventer…
Tout s’écroule plus rapidement, parfois on se dit même qu’il n’y a « plus rien qui tient » …
Par exemple au niveau du système bancaire et financier le cours d’une action peut monter et surtout chûter très rapidement. Et c’est toute une économie qui peut en pâtir. On se souvient de l’affaire Jérôme Kerviel.
Malgré lui, le comportement de l’internaute devient de plus en plus visible sur la toile…
Autre effet pervers de ce nouveau système : nous existons au travers de réseaux sociaux ou d’achats. Nos actions sont consignées sur la toile, parfois elles sont même repérées par des moteurs de recherches. En effet, quand on recherche de l’information sur un produit à acheter par exemple un aspirateur, il n’est pas rare de voir apparaître quelques bannières publicitaires montrant la photo et le prix du dernier « Dyson » ou « Electrolux » vendu sur un site marchand…
On peut imaginer quelques nouvelles tendances pour demain :
Bientôt notre CV ne servira plus à rien il sera remplacé par les réseaux sociaux type Linked in ou Viadeo ( réseaux dans lesquels on trouve notre expérience professionnelle, ainsi que notre réseau de connaissance) … alternativement notre CV pourra être remplacé par un blog.
Bientôt les chèques n’existeront plus. L’ère de médiatisation alliée au développement durable a des effets de dématérialisation.
Pour payer un achat, il n’y aura plus besoin d’insérer sa carte de crédit dans une machine, il suffira de la scanner » .
Bientôt l’internaute pourra monnayer ses actions sur internet.
Par exemple vendre de l’information le concernant, veiller ou assurer la surveillance des intérêts d’autres internautes sur la toile…
Bientôt tous les espaces gratuits disparaîtront sur internet, il faudra peut-être tout acheter, à quand la fin des you tube et my space gratuits ?
Bientôt nous n’aurons pas besoin de nous déplacer à l’université pour suivre nos cours, nous serons formés par visioconférence. Et peut-être même que nous passerons une partie de nos examens à la maison.
Bientôt nous maîtriserons davantage le temps et l’espace grâce à cette révolution qui ne fait que commencer et qui aura des applications plus conséquentes notamment en termes de transports.
De la même façon que nous payons chers nos transport aériens, bateaux etc… , bientôt il faudra payer cher pour avoir accès à toutes les autoroutes de l’information ?
On pourrait imaginer encore quantités d’exemple de ce que le monde de demain nous réserve…
En attendant, des régulations et ajustements seront nécessaires pour mieux maîtriser le couple réel-virtuel véritable courant d’Air médiatique…